Quelques jours à Funchal…

Funchal est la ville la plus grande et la plus peuplée de l’île de Madère.

J’ai passé 3 grosses journées environ à l’arpenter lors de mon séjour sur l’île, et si je n’ai guère noté d’autre adresse que le glacier de l’Hôtel Ritz à vous partager ici, j’ai au contraire beaucoup apprécié ses ruelles sinueuses et colorées. Je n’étais pas forcément venue à Madère pour « rester en ville », au contraire, et j’avoue que dans un premier temps, j’avais plus le coeur à me lancer à l’assaut des monts et cascades madériennes qu’à prendre le téléphérique ou goûter aux fruits exotiques du Mercado dos Lavradores. De fait, le lieu ne m’a pas emballée. Les marchés, ce n’est pas toujours mon truc, et encore moins lorsqu’ils s’apparentent à de gros pièges à touristes.

En dépit de cette petite déception, il faut reconnaître qu’un certain charme authentique se dégage de cette ville à flanc de montagne, une atmosphère particulière que je peine à décrire. Etrangement, Funchal ne ressemble pas à Madère la sauvage surgie des flots. Funchal a plus ou moins échappé au bétonnage; est proprette, mignonnette, si j’ose dire. Funchal attire la lumière, et tel un phare, semble guider les pélerins qui s’aventurent sur ses terres.

 

 

De nuit, la métaphore prend vie. Nous avions réservé un hôtel en plein centre et avec piscine/terrasse aménagée sur le toit et pu admirer, chaque soir, ses courbes se dessiner dans la brume ocre.

 

(Hôtel Windsor, Rua das Hortas 4C)

 

A Funchal, on n’a cependant pas vraiment l’impression d ‘être en ville.

(Ni à Madère, ni en ville… Oui, j’ai des impressions déroutantes parfois…)

A Funchal, retenue entre montagne et océan,

 tout semble être tourné vers ce dernier, qui,

sans le démériter, vole peut-être la vedette à

celle que la tectonique a façonnée…

 

 

 

A Funchal, on retrouve les mêmes petits pavés qu’à Lisbonne, les mêmes fresques encrées d’une teinte délicate et bleutée.

A Funchal, comme sur toute l’île, le temps semble avoir ralenti son cours.

 

 

A Funchal, on croise des parcs à chaque coin de rue.

 

A Funchal, il y a tant de plantes et de fleurs que leur présence devient normale, alors que la ville est certainement l’une des plus fleuries qu’il m’ait été donné de visiter.

 

 

A Funchal, le petit port semble figé dans le temps, avec ses dizaines de mâts lancinant au gré du vent.

 

A Funchal, on longe ensuite l’océan jusqu’à la Forteresse de Santiago…

 

… et l’on s’imagine repousser les attaques de pirates, quelques siècles plus tôt.

 

 

A Funchal, on découvre que chaque soir, quand peu à peu le soleil s’évanouit, une brume mystérieuse et envoûtante flotte aux confins de la ville.

A Funchal, on apprécie la myriade de toits de briques rouges, propre à l’île…

 

A Funchal, on joue avec la lumière et les reflets.

 

A Funchal, on se téléporte parfois à New York quand on tente de dénombrer les taxis jaunes perdus dans les rues…

A Funchal, on admire de curieuses mais belles églises aux façades crépies de blanc, avec, parfois, quelques touches de lave noire.

A Funchal, on déniche un peu partout des belvédères pour admirer la ville sous tous ses angles…

… et même son incroyable palette de couleurs.

 

 

Et d’ailleurs, c’est depuis ses hauteurs que je la trouve la plus impressionnante…

Et parce qu’à Madère, finalement, aucun lieu ne se ressemble, on explore une ville unique et plaisante. Funchal n’a pas forcément été mon plus gros coup de coeur à Madère, mais une étape incontournable et appréciable de ce séjour.

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Que Voir à Funchal

 

J’ai aimé:

• les jolies rues et placettes de Funchal (comme la Praça do Municipio)
• le jardin botanique (article ici)
• le parc Santa Catarina
• la marina
• la Cathédrale Sé
• le fort santiago ou « Forte de Sao Tiago » et sa couleur jaune vive (je vous épargne la photo de moi me fondant dans le paysage en robe jaune pikachu )
• l’église Santa Maria Maior
• le téléphérique
• la Cathédrale da Sé et son joli clocher
• les belles fresques des portes du quartier de Santa Maria Maior  (l’article dédié ici)

 

 

J’ai moins aimé/ je n’ai pas aimé:

• le marché, trop attrape-touristes (même si l’architecture du lieu est chouette), mais du genre vraiment attrape-touristes… On arrive, on est assaillis de toute part par des marchands qui nous forcent à goûter leurs produits puis à les acheter, et il est difficile de s’en dépêtrer. (mais j’ai aimé goûter aux délicieuses maracujas)
• la plage (qui ne donne pas envie de s’y baigner haha)

 

Je n’ai pas vu, mais j’aurais aimé:

• la quinta Vigia
• le Jardin des orchidées
• les jardins de Monte Palace (avec tout ce que j’ai lu à leur sujet depuis mon retour, je vous les conseille +++!)

 

 

Je n’ai pas vu/fait, car je ne suis pas fan, mais ça peut vous intéresser:

• L’institut du vin (je n’en bois pas alors je vous avoue que cela ne me passionnait pas)
• Les descentes en carrinhos et à toute vitesse de Monte à Funchal. Il s’agit en fait de caisses en bois et en osier, poussées par deux hommes (les carreros de Monte) et autrefois utilisées par les Madériens pour descendre les rues abruptes et étroites de l’île. Ce moyen de transport a l’air dément, mais le prix nous a rebutés (genre plus de 30 euros la descente pour deux, et après on se débrouille pour remonter), et en juillet, c’est un peu THE manège à ne pas manquer pour les touristes… Bref, je ne suis pas convaincue, mais c’est à tester!
• Le musée CR7 dédié à CriCri (Christiano Ronaldo), originaire de l’île.
• Les musées tout court (l’été, j’ai du mal à rester en intérieur)

 

Funchal en images

 

 

J’espère que ces quelques conseils vous seront utiles 🙂 Le guide de mon road-trip est d’ores et déjà planifié avec toutes les informations que j’ai jugées utiles de vous partager (itinéraire, idée de budget, hôtels, mes coups de coeur…) !