Porto Cervo et la Costa Smeralda, le Saint Trop’ sarde

Aujourd’hui, nous retournons à nouveau en Sardaigne, pour nous balader le long de la Costa Smeralda, et plus particulièrement à Porto Cervo… zone souvent assimilée, comme mon titre l’indique, à  Saint Tropez…

Cette série d’articles sur la Sardaigne touche à sa fin… C’est bien dommage, il va falloir que j’y retourne pour pouvoir continuer à alimenter cette catégorie^^ ! Ce n’est pas au programme de cette année, mais je pense et j’espère que notre destination estivale nous réservera elle-aussi de belles surprises !

Trêve de bavardages, revenons-en à notre côte d’émeraude. C’est en partie pour découvrir cette partie huppée de la Gallura que nous avons parcouru les quelques centaines de kilomètres qui séparaient Cagliari d’Olbia… (pour rappel, ville dans laquelle nous nous sommes baladés et avons passé la nuit le soir de notre arrivée au nord de l’île). Soyons honnêtes, ce n’est pas tous les jours qu’on peut se permettre de mettre les pieds dans un haut-lieu de la Jet-Set Internationale^^  Effectivement, la Costa Smeralda est, depuis des années, très prisée par le « gratin » italien… mais pas que.

Celui qui n’était à la base qu’un littoral « comme les autres », s’est vu doté d’aménagements titanesques (enfin, au prix titanesque) dans les années 60 , à l’initiative de l’Aga Khan, et dans l’objectif  d’attirer la clientèle de luxe sur ces terres. Villas imposantes, complexes hôteliers hors de prix,  nouvelles routes, boutiques, installations sportives ont peu à peu poussé le long de cette côte… Ce désert touristiques s’est peu à peu mué en une zone importante de villégiature, dont Porto Cervo est en quelque sorte l’emblème. D’autres stations touristiques renommées ont germé sur ce petit bout de terre : Porto Rotondo, Portisco… pour ne citer qu’elles.

Après avoir rapidement visité la ville d’Olbia et dormi sur place, nous avons repris le volant en direction de Porto Cervo, à une trentaine de kilomètres.

La Costa Smeralda ne se résume heureusement pas qu’à son port pour yatchs et ses résidences construites selon un style ancien typiquement sarde…  En dépit de ces installations, la Costa Smeralda a su conserver une part de son patrimoine traditionnel , de ses richesses naturelles -parmi lesquelles un ensemble de plages aux eaux turquoises et translucides, de belles criques, et  de grottes…- ; et  de témoignages culturels autour  de la présence d’une  civilisation très ancienne en Sardaigne.  (j’y reviendrai dans un dernier et court article^^).

Exceptionnellement, nous ne nous sommes pas arrêtés toutes les 5 minutes pour immortaliser ces sublimes panoramas, mais nous nous sommes détendus une petite heure  à Palau, avant de reprendre la route vers Cagliari… et l’avion pour la France… :'(

Cette petite bourgade aux appartements de très haut standing, est sous la surveillance permanente de caméras, mais reste libre de tout accès dans les lieux publics. Nous nous attendions à nous sentir un peu mal à l’aise , comme des provinciaux arrivant en ville avec leurs gros sabots, et un short troué où il ne faut pas (véridique, je ne m’en suis rendue compte qu’au bout de 2heures sur place)… mais finalement, pas tant que cela. Nous avons croisé plus de touristes que de jet-setteurs (nous n’aurions de toute façon pas su les identifier)…

A Porto Cervo, la plupart des ruelles et escaliers débouchent vers une place centrale, la Piazzetta…

Après y avoir joué aux starlettes le temps de quelques photographies ayant pour arrière-plan le port de yatchs (le soleil tapait fort, ce jour-là)(non non, je ne suis pas présidente mais les clichés resteront privés), nous nous sommes hasardés dans les petits sentiers et porches ombragés qui permettent de se déplacer d’un point à l’autre de cette station.  Et j’ai eu l’impression… d’être à Disneyland. (Disneyland de luxe, ok…)

Les rues étaient bordées de boutiques et restaurants aux couleurs pastels et aux formes curieuses. Les prix de ces derniers étaient moins  inabordables  que nous l’imaginions, finalement, mais nous avions de toute façon emporté des sandwichs. Nous sommes descendus jusqu’au petit port de plaisance, nous amusant à imaginer les dures conditions de vie de ces jeunes adolescents attablés sur le pont de leur yatch avec leurs amis^^ ; avant de jeter un coup d’œil aux villas implantées le long des pentes des collines.

La balade a été agréable, nous avons beaucoup ri et apprécié cette jolie balade au travers de  décors  finalement  presqu’artificiels à nos yeux de pauvres: nous en gardons un très bon souvenir^^