[Cet article sur la Route 62 fait suite à une collaboration avec eux. Je les remercie pour leur organisation et pour cette invitation qui n’entache en rien ma liberté éditoriale.]
Les États-Unis ont leur route 66, la France a sa route 62, située dans le Nord-Pas-de-Calais (peut-être est-ce inutile de le rappeler mais le Pas-de-Calais est le département 62). Cette dernière traverse 14 sites incontournables, regroupés en une association originale. L’association Route 62 propose d’ailleurs une carte avantages gratuite (sous forme de petit carnet) permettant de bénéficier de réductions dans chaque site partenaire, parmi lesquels des centres historiques, des balades insolites, des auberges et hôtels, des restaurants… Nous avons été invités, le premier week-end des vacances (il y a une éternité, donc !!) à tester certaines des activités proposées par les membres de la route 62, et, à découvrir ainsi de manière plus ou moins insolite les alentours de Saint-Omer. Durant 3 jours, nous avons navigué dans l’espace, entre passé et présent, routes à l’ancienne et nature, noirceur et beauté ❤
Le week-end s’annonçait riche en surprises !
Voici donc quelques idées d’activités à mener autour de Saint-Omer et tout au long de la route 62.
Une balade rétro avec Les Belles Echappées, Clairmarais
Ferme de l’Abbaye 1 voie communale des murs , 62500 Clairmarais
Nous avons commencé le week-end sur des chapeaux de roue ! L’aventure des Belles Echappées a commencé il y a quelques années. Leur propriétaire a traversé l’Europe en 2CV ou voitures tout aussi anciennes durant ses jeunes années, et est tombé sous le charme de ce tourisme lent, qui permet de découvrir l’âme d’un pays au travers de ses petites routes délaissées, parfois oubliées, et pourtant implantées en son cœur… tout en échangeant avec la population locale, attirée par ces véhicules singuliers. Il a alors décidé de mettre sa passion au service de sa région. Les Belles Echappées proposent aujourd’hui la location de différents types de véhicules hors du commun : 2 CV, Solex, vans… et différents circuits pour découvrir les alentours de Saint-Omer de manière plus ou moins large. Les vélos permettent ainsi d’explorer librement les marais, tandis que les 2 CV et les Solex permettent de s’éloigner un peu plus.
Mathilde et Charlie nous ont rejoints pour ce week-end. Mathilde et moi nous côtoyons souvent au salon des blogueurs voyage, nous avions rencontré Charlie à Angers il y a quelques années, et avons tous quatre sympathisé . C’est donc en leur compagnie que nous avons appris à dompter la bête… ou du moins, qu’Aymeric a du oublier tous ses automatismes (et le recours aux technologies) en conduite pour prendre le volant d’une sublime 2 CV, bien plus confortable que je ne l’aurais imaginé. (Bon, OK, en temps normal, il conduit également ma panda, et donc, côté électronique, ce n’est pas ça non plus…^^)
Une véritable épopée ! Les premières minutes ont été assez folkloriques, notamment lorsqu’il a fallu redémarrer seuls (le propriétaire nous avait bien heureusement aidés pour le premier démarrage). Plus rétro, tu meurs ! , Autrement, rien d’insurmontable, si ce n’est le freinage à bien anticiper.^^ Je garde un chouette souvenir de cette balade insolite , durant laquelle nous avons bien ri !
Nous sommes allés jusqu’au moulin de Watten, depuis lequel nous avons bénéficié d’une jolie vue sur les environs… et nous avons déjeuné à l’Auberge flamande, une adresse que nous recommandons. Les plats sont locaux , gourmands (normal, dans les Hauts-de- France !), et faits maison.
Tarif de notre balade: 159 euros. En Solex: 20 euros, tandem: 24 euros…
La visite du Blockhaus d’Eperlecques, Première base V2&V1
Rue des sarts- 62910 Eperlecques
Comme vous le savez, j’habite en Picardie, territoire principalement marqué par la première guerre mondiale. C’est pourquoi, jusqu’à présent, j’avais plutôt axé mes visites dans la région autour de cette dernière. J’en aurais presque oublié l’occupation du Nord et du Pas-de-Calais pendant la seconde Guerre Mondiale (placés en « zone interdite ») , mise en exergue par quelques sites de l’association Route 62, dont le Blockhaus d’Eperlecques… et c’est bien dommage, car cette période de l’histoire me passionne tout autant …
J’ai donc adoré redécouvrir cette facette de l’histoire d’une partie des Hauts-de-France à travers deux sites, clairement, et objectivement, exceptionnels.
Le Blockhaus d’Eperlecques, ouvert au public depuis 1973, a ainsi été classé monument historique en 1985. Cet immense et authentique bunker implanté au cœur de la forêt éponyme fut construit par l’Allemagne nazie de 1943 à 1944 pour servir de base de lancement aux missiles V2, visant Londres et le sud de l’Angleterre. ..
La visite , exclusivement menée en plein air, dure environ 1h30 et s’articule en trois espaces qui permettent à la fois de découvrir le monde en guerre et l’occupation du Nord-Pas-de-Calais pendant celle-ci, d’approcher les ravages de la déportation, et d’en apprendre un peu plus sur les missiles V1 et V2, armes révolutionnaires du régime nazi… finalement peu souvent abordés dans les musées consacrés à la seconde guerre mondiale.
Tout commence au cœur d’ un vieux wagon , implanté sur le site pour rendre hommage aux travailleurs forcés, enrôlés dans des camps de concentration de travail, pour construire le blockhaus… Des milliers d’hommes ont été mobilisés, épuisés à la tâche, dans des conditions de vie et de travail extrêmement dures… pour mener à bien ce projet d’envergure pour l’Allemagne nazie.
Kraftwer Nord West, de son nom de code. Pour les Allemands, l’emplacement était idéal, à la fois isolé et hors de portée des canons et des navires de guerre, mais situé près de carrières de sable et de gravier , et à proximité d’une voie ferrée… Le Blockhaus d’Eperlecques n’a pas été choisi au hasard, loin de là…
La deuxième partie de la visite nous aventure au cœur de la forêt, remontant un sentier qui mène au blockhaus et qui semble également nous narrer l’histoire de ce dernier…
D’anciens chars et missiles disposés tout au long du chemin « agrémentent » la balade, et divers effets sonores permettent de mobiliser tous les sens pour redécouvrir le Passé, la noirceur de l’époque, l’importance de l’opération menée… On y apprend notamment que le blockhaus ne sera jamais achevé, du fait des bombardements répétés des Britanniques et des Américains, qui ignoraient pourtant son rôle initial. Une partie du bâtiment sera tout de même transformée en usine de production d’oxygène liquide…
On atteint enfin « la bête ». Une immense forteresse de béton, qui a à peine souffert des tonnes de bombes qui se sont abattues sur elle… 22 m de hauteur, une surface de 1 hectare. L’ensemble est pour le moins impressionnant, effrayant, même… Glaçant. Si le projet avait pu aboutir, la guerre aurait pris un tout autre visage. Ce qui nous fait une nouvelle fois en prendre conscience de la chance que nous avons eue d’échapper à cette sombre époque…
Je ne vous en dévoile volontairement pas plus, pour vous laisser découvrir à votre tour tout cela lors de votre propre visite… Vous ne pourrez qu’apprécier ce lieu instructif et interactif chargé d’histoire !
Individuel adulte: 10,00 € -Individuel enfant (de 8 à 14 ans): 6.50 €
Une balade dans le marais audomarois avec O’MARAIS by Isnor
3 rue du marais- 62500 CLAIRMARAIS
Le marais audomarois s’étend sur plus de 3700 ha et sur 15 communes. Zone humide exceptionnelle, il a été désigné en 2013 réserve de Biosphère par l’Unesco… Autant vous dire que la visite est incontournable si vous êtes de passage dans la région !
Pour mieux l’apprécier, il est donc possible de le parcourir à vélo, ou en bateau ! Plusieurs visites guidées sont proposées par ISNOR au départ de Clairmarais, à bord de barques, de canoë ou, comme nous, de bacôves électriques. La balade est agréable, et permet de découvrir l’histoire du marais aménagé par l’homme (à l’origine, les moines) sur des centaines de kilomètres afin de parvenir à ses besoins , ses traditions, et ses cultures maraîchères. Une cinquantaine de légumes sont cultivés dans l’Audomarois à l’exemple du chou-fleur et de l’endive ! La petite croisière permet également d’apprécier sa faune (poules d’eau, hérons , grèbes huppées…) et sa flore au travers de quelques rencontres et anecdotes.
Nous n’avons pas eu la chance de bénéficier d’un temps très clément lors de notre visite, mais heureusement, des imperméables étaient prêtés par la compagnie.^^’
La balade au cœur de ce labyrinthe d’eau est calme, agréable et reposante, surtout un dimanche matin ! J’apprécie toujours ces bains de verdure, et ces paysages bucoliques, même sous la pluie !^^ Elle nous a un peu rappelé les Hortillonnages à Amiens ou les marais de Bourges, tout en calme et en sérénité !
C’est ici que nous avons déjeuné, à la Baguernette. L’adresse propose de nombreuses spécialités locales, et nous avons commandé des welsh pour parfaire notre ligne, haha !
Adultes: 12 euros – Enfants: 10 euros
Une après-midi à La Coupole
– La Coupole, rue André Clabaux (Mont-à-Car) D210 – 62570 HELFAUT
À 5 km de Saint-Omer.
La Coupole a peut-être été l’une de mes visites préférées dans les Hauts-de-France cette année. Nous lui avons consacré une après-midi entière, mais je pense qu’on pourrait en fait y passer la journée. Ce Centre d’Histoire – Planétarium 3D est hyper complet et, bien qu’il soit officiellement consacré à la seconde guerre mondiale, il aborde tant de sujets liés à cette dernière, de la folie nazie à la conquête spatiale, en passant par la Résistance et les sombres années de l’Occupation ; qu’il peut satisfaire petits et grands, passionnés d’histoire ou non.
De l’extérieur, d’emblée, le bâtiment construit sur une ancienne carrière de calcaire en impose, de par sa forme originale (qui m’a personnellement évoqué celle d’un vaisseau spatial, mais je crois que mon esprit était d’ores et déjà orienté !), et de par ses dimensions. Le diamètre du dôme est de 71 mètres, sa hauteur de 42m. 55 000 tonnes de béton ont été nécessaires pour construire cet indestructible monument destiné à servir de base au lancement de missiles V2… Un énorme moteur de 26 tonnes, toujours visible sur place, permettait au site d’être autonome. Il était prévu pour déployer 200 fusées V2 par jour en direction de Londres et de toute l’Europe alliée. À l’image du blockhaus d’Eperlecques, le sort de la Seconde Guerre Mondiale aurait pu se jouer ici, et celle-ci prendre une toute autre tournure si ce projet mis en place par les nazis avait abouti .
On ignore souvent que Seconde Guerre Mondiale et conquête spatiale sont liées. Les plans des missiles V2 et techniques mises au point à cet effet par l’ingénieur allemand Wernher von Braun seront en effet ensuite repris et développés par les Américains pour s’envoler vers la Lune, via le programme de fusées Apollo.
La Coupole met donc l’accent sur ce point… Un étage entier est consacré aux missiles V1 et V2, que vous pourrez même observer de visu.
Cette partie , passionnante, m’a beaucoup intéressée… mais évidemment, j’ai été beaucoup plus touchée par celle consacrée à la seconde guerre mondiale en elle-même, entre Occupation, Résistance et horreur des camps. La visite du centre se fait avec un audioguide. Les commentaires sont tout aussi complets que la scénographie qu’ils accompagnent. Ici, l’histoire se vit, celui, s’entend. Diverses maquettes, photos, films historiques et d’époque agrémentent la visite. J’ai beau connaître le sujet et avoir arpenté de nombreux lieux liés à ce dernier, notamment le camp de Mauthausen en Autriche il y a quelques semaines, je sors toujours de ce type de musée émue et transformée…
Ici, l’ensemble est si complet qu’il n’aurait pu en être autrement. L’espace est si immense qu’il se décompose en plusieurs espaces : les galeries souterraines qui mènent au musée (il fait entre 10 et 12 degrés à l’intérieur de ces dernières, pensez à prendre de quoi vous couvrir), l’espace scénographique en lui-même, et le planétarium 3D.
Ce dernier est clairement un plus. Plusieurs petits films documentaires sont projetés chaque jour à certains horaires donnés sur le dôme de béton de l’ancien bunker. Nous avons pu y visionner un film d’excellente qualité sur les différentes étapes de la conquête spatiale, qui nous a non seulement fait voyager de planète en planète à travers la Voie lactée, mais nous a également beaucoup narré les différentes étapes ayant mené l’homme sur la Lune… Au 50e anniversaire de cette conquête, le thème était d’actualité ! L’effet 3D est quant à lui époustouflant !
Bref, ce site dont j’ignorais totalement l’existence il y a quelques semaines m’a subjuguée, et je regrette clairement de ne jamais y avoir mis les pieds avant. J’ai même beaucoup trop hâte d’y retourner !
- CENTRE D’HISTOIRE Adulte tarif plein : 10 €
- CENTRE D’HISTOIRE Adulte réduit : 8,50 € (étudiants et demandeurs d’emploi sur présentation d’une pièce justificative)
- CENTRE D’HISTOIRE Enfant (6-16 ans) tarif plein : 7 €
- CENTRE D’HISTOIRE Famille : 22 € (2 adultes + 1 enfant) + 2 € par enfant supplémentaire
- PLANÉTARIUM Adulte tarif plein 3D : 7,50 €
- PLANÉTARIUM Adulte réduit : 6 € (étudiants et demandeurs d’emploi sur présentation d’une pièce justificative, film en 2D)
- PLANÉTARIUM Enfant (3-16 ans) tarif plein : 6 €
- PLANÉTARIUM Famille : 17 € (2 adultes + 1 enfant) + 2 € par enfant supplémentaire
Visite de la brasserie du Pays Flamand, Balringhem
La brasserie du Pays Flamand est une brasserie artisanale fondée en 2006 par deux amis d’enfance et en partie implantée à Balringhem, dans les locaux d’une ancienne distillerie. Aujourd’hui incontournable dans la région, un second site de production a en effet été également installé à Merville.
Le lieu propose une vaste gamme de bières élaborées à base de matières premières issues de la filiale régionale, et s’est spécialisé dans les boissons à haute fermentation, vieillies en fût de chêne… Certaines ont même reçu différents prix : la bière « Anosteke saison » a ainsi été élue meilleure bière du monde par le World Beer Award. Les vrais amateurs de bière devraient apprécier ! Personnellement, je ne bois pas d’alcool, mais j’aurais presque eu envie d’y goûter ! Il s’agissait de ma première visite de brasserie (à l’exception du Guinness Store House à Dublin, à une autre échelle), et j’ai trouvé intéressant de découvrir tout le travail de réflexion axé autour de chaque bière pour en tirer le meilleur parti gustatif.
La visite très complète, qui plus est. Après nous avoir présenté l’histoire du site et de la brasserie, notre guide nous a menés au cœur de la brasserie elle-même, nous présentant les matières premières composant la bière et les machines nécessaires à sa production. Une Tap Room attenante à la brasserie permet de participer à une dégustation à la fin de la visite.
Visite et dégustation SUR RENDEZ-VOUS, pensez à réserver, 6 euros
425 Rue André Plockyn, 59173 Blaringhem
Où dormir autour de Saint-Omer? Une nuit à l’hôtel Najeti à Lumbres
-> Réserver une nuit à l’hôtel Najeti
Nous avons passé la seconde nuit de notre week-end à l’hôtel Najeti (Hôtel du golf) à Lumbres.
J’ai particulièrement apprécié cet hôtel très classe, qui propose des chambres spacieuses et lumineuses avec une literie de qualité dans un cadre verdoyant, puisque les baies vitrées ont vue sur le golf. L’hôtel dispose également d’un espace spa avec sauna et jacuzzi, très agréable pour se reposer en fin de journée ! Si je vous dis que nous sommes fait livrer le repas en chambre, cela vous montre peut-être l’état de nos jauges d’énergie à la fin de cette deuxième journée….^^ (La nourriture bien light des Hauts-de-France n’y était évidemment pour rien… 😉 )
à partir de 90 euros la nuit
Où dormir également? La ferme d’Hodicq à BREXENT- ENOCQ: La première nuit, nous nous sommes un peu excentrés vers la Côte d’Opale, faute de logement sur Saint-Omer… (Un festival cinématographique se tenait en effet à Saint-Omer et tout était complet!) Nous avons testé cet adorable logement inscrit aux Gîtes de France, où nous avons salué la grande surface de nos chambres, l’accueil plus qu’adorable, la propreté et le petit-déjeuner hyper complet et fait maison (cookies, muffins, viennoiseries…) Si vous comptez enchaîner votre visite de Saint-Omer avec un petit week-end sur la Côte d’Opale (dont je vous ai un peu parlé ici ou ici), le lieu est parfait !
Une initiation au golf à Saint-Omer
Chemin du Bois, 62380 Acquin-Westbécourt
Mon expérience du golf était jusqu’à présent assez limitée. Avant cette initiation, Aymeric m’avait bien avisée de ne pas trop mettre en avant mes prouesses au minigolf (je n’en garde pas forcément de bons souvenirs, après m’être ouvert le menton avec un club)… Il est vrai que les deux activités, finalement, n’ont guère d’autre point commun que le nom. Je vous avoue que je n’étais dans un premier temps guère emballée à l’idée de mener cette initiation. Le golf n’est pas forcément un sport qui m’inspire : il est généralement réputé pour être assez coûteux, et nécessite un équipement matériel bien spécifique… Le golf de Saint-Omer propose cependant des offres assez avantageuses pour les golfeurs émérites désireux de tâter le green, des abonnements mensuels à des tarifs plutôt raisonnables , et, en ce qui nous concerne, des modules d’initiation avec un professeur d’une durée de quatre heures avec prêt de matériel à 59 € par personne.
Notre séance, offerte dans le cadre de notre séjour, a quant à elle été adaptée. Elle a duré 1h30, le temps nécessaire pour appréhender l’univers et les règles de ce jeu bien plus complexe qu’on ne l’imagine, manipuler et découvrir le rôle des principaux clubs proposés aux débutants. Nous nous sommes dans un premier temps exercés au putting (qui consiste à faire rouler la balle jusqu’au trou, comme au minigolf), glanant par notre moniteur des astuces pour mieux viser, et être plus efficace dans ce domaine. J’avoue que je n’ai pas été si mauvaise ! (Qui l’eût cru ? ) Je n’ai par contre jamais réussi à faire un seul swing digne de ce nom, c’était peut-être peine perdue avec mes problèmes de cervicales. Aymeric et Mathilde s’en sont quant à eux sortis à merveille !
J’ai beaucoup apprécié cette initiation, et vous m’en voyez la première surprise. Je réitèrerais l’expérience sans hésiter !
Une balade en vélo-rail (au pays de Lumbres)
Nielles-Lès-Bléquin 62380
Nous avons terminé le week-end sur une note légèrement plus sportive, avec une balade en vélo rail ! Nous avions découvert cette activité qui consiste à pédaler un petit véhicule sur une voie équipée de rails dans l’Aveyron l’an passé , et avions adoré cette façon insolite de découvrir certains recoins secrets.
Cette balade au pays de Lumbres a été quelque peu moins vertigineuse que notre première expérience, mais tout aussi agréable. Après un rapide rappel des règles de sécurité, nous nous sommes lancés à l’assaut de notre parcours d’environ 9 km aller-retour à travers les bois , qui commence par une longue montée. Nous sommes relayés tout au long du chemin. La pente est assez douce, mais autant se répartir la tâche, non ?! Le retour, tout en descente, est bien plus reposant ! Ne vous inquiétez pas, nul besoin d’être spécialement sportif pour mener cette activité accessible à tous ! (La preuve, je m’en suis très bien tirée 😉 ! )
L’activité est très sympathique et permet de passer un bon moment en famille ou entre amis. Si vous êtes accompagnés d’enfants, ils devraient adorer ! Un point de restauration est proposé et des tables de pique-nique ont été aménagées sur le site, si vous désirez passer une petite après-midi détente en pleine nature…
(A titre personnel, j’ai beaucoup aimé les petits panneaux de signalisation insolites et rigolos parsemés le long du chemin.^^)
Pass 5 : 5 personnes, 1 rando-rail de 2 personnes et un rando rail avec 3 personnes (4 pédaleurs nécessaires ) : 45€ – Pass 4 personnes 1 rando-rail : 28€ – Pass 3 personnes1 rando-rail : 25€ –Pass 2 personnes 1 rando-rail : 22€
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