Comme je vous l’ai expliqué dans mes précédents articles, nous avons entamé notre exploration de l’île depuis notre pied-à-terre (Cagliari). C’est ainsi qu’un matin, au volant de notre voiture de location, nous nous sommes dirigés vers l’ouest.
Iglesias n’est située qu’à une cinquantaine de kilomètres de Cagliari, et nous y sommes arrivés vers 9h. Nous ne sommes malheureusement pas des lève-tôt, et , à vrai dire, le réveil avait été (trèès) difficile… – mais nous voulions profiter au maximum de notre journée-.
Cette charmante ville de moins de 30 000 habitants n’est pas très étendue, et organisée suivant un plan en étoile, ce qui explique en partie pourquoi nous nous y sommes (exceptionnellement) assez bien repérés… La plupart de ses sites y sont par ailleurs bien indiqués, et il n’est donc pas très compliqué de d’y déplacer sans carte ni GPS. Alors que nous cherchions où payer notre stationnement, deux vieilles dames sont venues nous expliquer que celui-ci était gratuit le dimanche. Le sourire aux lèvres, ragaillardis par ce bon début de journée, nous avons entamé notre promenade dans les rues d’Iglesias .
Celles-ci étaient cependant bien calmes et les terrasses des cafés bien dépeuplées… Iglesias , « la ville des églises » selon son surnom à l’époque médiévale , tire son nom d’Ecclesiae qui signifie l’Eglise . C’est d’ailleurs la ville de Sardaigne qui possède le plus grand nombre d’édifices religieux, parmi lesquels la Cathédrale de Santa Chiara en cours de restauration , l’Eglise de la Madonna di Valverde, l’Eglise de Notre Dame des Grâces , l’Eglise de Notre Dame de Valverde, l’Eglise de la Purissima, l’Eglise de San Giuseppe, ou l’Eglise de San Domenico… dans lesquelles se presse sa population , fort croyante, le dimanche, jour de messe.
Ci-dessous, la cathédrale de Santa-Chiara, en travaux…
Nousvions inscrit plusieurs petites villes au programme de la journée, telles qu’Iglesias ou Portoscuso, et avions décidé de nous arrêter en fin d’après-midi sur l’île de Sant’Antioco ((reliée au territoire par un isthme artificiel ). Le programme était un peu intense, une bonne journée de plus n’aurait pas été de trop pour découvrir la Carbonia-Iglesias. Cette province est très ancienne, et ses gisements, longtemps courtisés (et exploités), ont attiré dès le début de son histoire les carthaginois et les phéniciens. Si les mines de cette région sont aujourd’hui désaffectées, elles n’en demeurent pas moins des témoignages significatifs de l’archéologie industrielle de la région visitables et attirants aux yeux des touristes, auxquels elles permettent d’envisager une vision de la Sardaigne d’il y a quelques décennies, alors industrielle. Bien que rompus aux bassins miniers de la Picardie et du Nord-Pas-de-Calais, nous avons beaucoup hésité à nous arrêter dans l’une d’elles. Nous avons finalement décidé de passer notre chemin, après avoir lu dans notre guide qu’une réservation était obligatoire pour arpenter la mine de Monteponi qui nous intéressait, d’autant plus que l’heure tournait.
La prochaine fois, je vous emmène à Portoscuso, commune sarde pour laquelle nous avons eu un véritable coup de coeur!
(oui oui, nous avons eu beaucoup de coups de coeur en Sardaigne…)
9 Commentaires
Ces couleurs, ces photos, la vie a l’air si paisible …
Elle l’était, surtout un dimanche^^ La dolce vita…^^
Très sympa de suivre ton périple. J’avais beaucoup aimé la Sardaigne ; une île très coloré ! et toujours de belles photos.
Merci beaucoup! Un nouvel article paraît demain sur une autre jolie commune de la Carbonia-Iglesias^^!
Et dire que je ne suis pas encore allée en Sardaigne… je sais ce que je rate en voyant tes photos…
Héhé, vas-y dès que possible, et prévois plusieurs jours sur place, cette île est magnifique :)!
Rhôôôô les p’tits noiseaux comment ils sont meugnons! T’as pas acheté ça en souvenir pour orner ton appart? 🙂
Non 🙁 Le dimanche, les boutiques étaient fermées :(! Mais ils étaient très mignons^^!
Une bien agréable promenade sous ce soleil !