J’ai un peu attendu avant de vous faire ici le récit de mes aventures à Madère, courant juillet. En ce jour de pré-rentrée, alors que la fin des vacances approche à grands pas,  que je m’apprête à  vivre de nouvelles expériences (j’ai appris il y a 3 jours que cette année, je serai maîtresse de CLIS, j’appréhende beaucoup !) et à être à nouveau  moins présente ici durant 2/3 semaines ; me replonger dans mes photographies de vacances m’a fait le plus grand bien !

Après une année harassante et quelque peu mouvementée, j’avais grand besoin de me mettre au vert pendant les grandes vacances. Madère ne s’est pas imposée comme une évidence, à vrai dire, mais était tout de même inscrite sur la longue liste des destinations qui me faisaient rêver. Dès le mois de février, j’ai commencé à lister les tarifs des hôtels et des billets d’avion pour la Crète, ou la région de l’Algarve au Portugal.

Finalement, notre choix s’est porté sur cette petite île encore bien préservée du tourisme de masse ! C’est bien simple, je n’ai guère trouvé d’articles à son sujet avant mon départ, si ce n’est quelques récits de blogueurs invités à un voyage de presse à Madère il y a quelques années (les petits chanceux), et quelques idées de randonnée ! J’avais d’ailleurs noté des informations les concernant sur une feuille, que j’ai bien entendu oubliée chez moi. Je suis la reine de l’organisation, vous vous souvenez?

Qu’importe, cette absence d’images mentales nous a réservé de belles surprises !

L’île est  toute petite, et s’étend sur à peine 57km d’est en ouest.  Nous avons loué une voiture pour la traverser en long, en large, et en travers… Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, il faut plus de 30 minutes pour rejoindre les deux villes les plus excentrées… Le relief escarpé et la puissance des voitures louées jouent avec les nerfs des conducteurs , mais m’ont beaucoup amusée ! Circuler sur les routes madériennes est très plaisant, et permet de jouir de vues plongeantes sur la mer et les falaises … Nous avons délibérément évité les autoroutes  et tunnels modernes construits récemment, et leur avons préféré les tronçons éclairés par de faibles loupiotes et inondés par les cascades qui se jettent du haut des montagnes. En effet, à  l’écart des villes, au cœur des montagnes, on ne peut qu’ apprécier la beauté sauvage de Madère.  J’ai d’ailleurs profité de ces vacances pour m’ initier à la randonnée.  J’attendais avec impatience ce moment, et ces longues balades à travers les hauteurs et coins les plus reculés de l’île.

L’île aux fleurs est un véritable petit paradis de la nature, qui se dévoile au fil des dizaines de sentiers de randonnée qui ont été  plus ou moins aménagés le long de levadas  (canaux d’irrigation) . Le dénivelé y est souvent moindre et les paysages rencontrés plus dépaysants et fascinants les uns que les autres … A la Indiana Jones, nous nous sommes faufilés sous des cascades (bon, ok, des PETITES cascades), nous sommes  aventurés à travers les lianes, avons longé des précipices, erré sans bien savoir où nous diriger,   franchi des ponts et des tunnels, glissé à plusieurs reprises (eh oui !), nourri les petits oiseaux qui daignaient nous approcher… et gravé dans notre esprit  (et sur ma carte SD) de sublimes clichés de ces panoramas vertigineux.

Notre toute première randonnée nous a paru relativement impressionnante… (Normal, il s’agissait en fait d’un sentier noir, donc classé parmi les plus difficiles de l’île !) J’ai bien cru que je ne m’arrêterais avant le premier croisement… Pas évident de longer le vide sur un sentier non sécurisé de 30cm de largeur quand on souffre de vertige, pas vrai ? J’ai tout de même pris mon courage à deux mains, et vaincu mon appréhension… A Madère, je me suis dépassée, et rien que pour cela, je suis fière de moi ! Prochaine étape : le saut en parachute ! (ou pas !) Nous y avons rencontré H. , puis J. , avec qui j’ai adoré papoter !  Nous avons passé de très bons moments avec eux lors de notre séjour ! 🙂

 (NB :Soyez un peu plus futés que nous qui avons attendu le dernier jour pour pénétrer dans un magasin de souvenirs… et découvrir que ces derniers vendaient des guides très complets présentant les différentes randonnées de l’île !) Jy reviendrai quant à moi en détails ici…

Les non-amateurs de marche pourront également arpenter à loisir les ruelles typiques et colorées de Funchal, la capitale de l’île; ou apprécier le calme de Jardim do Mar, la vue plongeante sur les toits rouges de l’île depuis Monte, le port de pêche de Camara da Lobos, les perroquets du Jardin Botanique, les quelques toits de chaume de Santana, et les piscines naturelles de Porto Moniz (photo ci-dessous)… Chaque ville madérienne possède sa propre spécificité !

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Trêve de bavardages, Gardons-en pour la suite! voici un aperçu  (PELE-MELE) de ce petit coin de paradis en « quelques » photographies!

Alors, séduits?

Bonne journée!

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