Un séjour linguistique à Malte chez Maltalingua : organisation, budget, avis et conseils

Par Chloé

[Cet article sur mon séjour linguistique à Malte fait suite à une collaboration avec Maltalingua. Je les remercie pour cette invitation qui n’entache en rien ma liberté éditoriale. Collaboration commerciale non rémunérée. ]

 

J’ai eu la chance d’être invitée à vivre un séjour linguistique à Malte, et l’idée m’a immédiatement semblé excellente. Moi qui voyage beaucoup et qui rêvais de me sentir plus à l’aise en anglais lors de mes escapades, cette expérience arrivait au moment idéal.
Malte, avec sa lumière dorée, ses façades couleur miel et ses écoles réputées, offrait le cadre parfait pour apprendre l’anglais en immersion, entre mer et ruelles ensoleillées.

Au-delà de l’aspect linguistique, ce séjour représentait aussi un défi plus personnel : voyager seule pour la première fois, changer de rôle, redevenir étudiante, prendre le temps d’écouter, d’apprendre, de progresser à mon rythme. Une parenthèse différente, presque suspendue, qui mêlait découverte, introspection et renouveau.

J’ai finalement posé ma valise à la MaltaLingua English School pour une semaine d’immersion …

Dans cet article, je vous partage mon avis complet et mon retour d’expérience : organisation des cours, niveaux, hébergement, ambiance, durée idéale, profils rencontrés… tout ce que j’aurais aimé lire avant de partir.

Si vous envisagez vous aussi un séjour linguistique à Malte , que ce soit pour progresser à l’oral, gagner en fluidité, préparer un nouveau projet ou simplement vivre une aventure personnelle enrichissante , j’espère que cet article saura vous éclairer… et peut-être vous inspirer.

 

 

Un séjour linguistique à Malte : pour quel public ?

 

 

S’il y a bien une chose que j’ai comprise en arrivant à la MaltaLingua English School, c’est que ce type de séjour n’a pas de public unique.
L’organisation de l’école, son fonctionnement par niveaux, la variété des cours et des activités… tout semblait pensé pour laisser une place à chacun, quel que soit son âge, son parcours ou son objectif.

J’y ai croisé une incroyable mosaïque de parcours, d’âges, de projets et de motivations … Et c’est sans doute ce qui rend l’expérience si enrichissante.

Il y avait d’abord des jeunes fraîchement bacheliers, venus s’offrir un long stage à Malte avant leur entrée à l’université, une manière pour eux de renforcer solidement leur niveau d’anglais avant de prendre leur envol.

À l’autre bout du spectre, j’ai rencontré des personnes plus âgées, parfois retraitées, qui s’offraient enfin ce petit luxe : des cours dans un cadre dépaysant, pour voyager plus sereinement, échanger plus facilement, acquérir de nouvelles compétences… parce qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre, ni pour se faire plaisir.

J’ai également croisé des personnes de mon âge, souvent là dans un objectif professionnel : améliorer leur anglais pour évoluer dans leur carrière, viser d’autres postes, ou répondre aux exigences linguistiques de leur secteur. Certaines finançaient leur séjour via leur compte personnel de formation, d’autres bénéficiaient d’un stage pris en charge par leur entreprise.

D’autres encore étaient là à titre personnel, entièrement à leurs frais, simplement parce qu’elles en avaient envie, pour la satisfaction de progresser, de se dépasser, de redonner un coup de boost à leur anglais.

Et puis, fait très intéressant je trouve, j’ai vu des familles : des parents en vacances avec leurs enfants, chacun suivant ses cours le matin avant de profiter de l’île ensemble l’après-midi. Une belle façon de joindre l’utile à l’agréable. Et leur présence n’a rien d’un hasard : l’école développe depuis plusieurs années une réelle expertise dans l’accueil des jeunes. En 2023, Maltalingua a été doublement finaliste aux StudyTravel Star Awards dans la catégorie École de langue anglaise Europe et également sélectionnée dans la catégorie Cours junior pour les moins de 18 ans.

En réalité, ce type de séjour s’adresse à tout le monde, ou du moins à tous ceux qui ressentent l’envie ou le besoin d’améliorer leur anglais.
La durée, le moment, la formule dépendent de vos objectifs, de votre situation familiale, du temps dont vous disposez, et bien sûr de votre budget, selon que votre entreprise finance ou non la formation.

Que vous ayez besoin de reprendre confiance, de gagner en fluidité, de viser un objectif professionnel ou de vous offrir une parenthèse pour progresser… chacun peut donc y trouver son compte.

 

Pour ma part, mon objectif principal était de gagner en confiance : me sentir plus à l’aise en voyage lors de rencontres imprévues, de petites conversations du quotidien, ou dans ces situations où un problème se présente et où il faut pouvoir expliquer, demander, négocier un minimum.
Bref, être capable de faire face sans que la barrière de la langue ne vienne ajouter du stress à l’imprévu.

 

 

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Pourquoi Malte spécifiquement ?

 

Si j’ai choisi Malte pour mon stage linguistique, c’est avant tout pour son cadre unique.
Difficile de rêver mieux : le bord de mer, les paysages baignés de soleil, un climat doux toute l’année… De quoi apprendre l’anglais dans des conditions particulièrement motivantes !

L’anglais y est d’ailleurs l’une des deux langues officielles, avec le maltais. On l’entend partout : dans les cafés, les commerces, les bus, les conversations du quotidien. Une immersion naturelle, bien au-delà de la salle de classe.

Autre atout non négligeable : le coût de la vie.
Les séjours linguistiques à Malte sont souvent plus abordables qu’en Angleterre ou en Irlande, aussi bien pour le logement que pour les repas ou les activités. On y trouve donc un excellent niveau d’enseignement… sans exploser son budget.

Et pour les voyageurs européens, tout est simple : Malte fait partie de l’Union européenne, inutile donc de s’encombrer de démarches administratives.

Petite par la taille, mais immense par ce qu’elle offre, Malte condense tout ce qu’on aime en voyage : des plages dorées, une histoire fascinante, une gastronomie méditerranéenne, une culture riche et une ambiance chaleureuse. En quelques kilomètres carrés seulement , l’île promet une aventure complète.

Enfin, l’école Maltalingua elle-même a largement contribué à mon coup de cœur : certifiée, elle propose un enseignement de qualité dans un cadre idéal, à deux pas de la mer, des cafés et des restaurants. Un endroit parfait pour conjuguer apprentissage et douceur de vivre.  En 2024, la Maltalingua English Language School a été élue meilleure école d’anglais à Malte en 2024 grâce aux votes des étudiants… et quelques recherches permettent de confirmer que l’ambiance y serait excellente et que les étudiants qui en sortent sont généralement ravis de leur expérience !

 

Lever de soleil, sliema, malte

Sliema au petit matin… Sur le chemin de l’école, le premier jour … ♡ (Si je pouvais avoir la même vue lorsque je me rends au travail, haha!)

 

Séjourner à Malte lors d’un séjour linguistique avec Maltalingua

 

Maltalingua propose plusieurs formules d’hébergement, ce qui permet à chacun de trouver un cadre qui lui convient selon son budget, son tempérament ou son niveau d’indépendance. On peut ainsi loger chez un professeur pour une immersion totale, chez l’habitant pour un environnement plus familial, dans un appartement proposé par l’école, ou même opter pour l’un des hôtels recommandés par l’école si l’on préfère davantage de confort et d’intimité.

J’ai pour ma part opté pour la colocation, à la fois pratique, conviviale et propice aux nouvelles rencontres. C’est aussi un bon moyen de parler anglais en dehors des cours, surtout quand vos colocataires viennent des quatre coins du monde.

Dans ces appartements, on peut réserver une chambre seule ou à partager (généralement par deux). Dans tous les cas, chacun dispose de son espace personnel, tandis que la cuisine et la salle de bain sont communes. Une femme de ménage passe après chaque départ et en cours de semaine, ce qui permet de garder un cadre propre sans se prendre la tête avec l’organisation… ou avec ses voisins de chambre^^ !

J’ai beaucoup apprécié la localisation de mon logement : une résidence calme, à une dizaine de minutes à pied de l’école, à 50 mètres d’une petite épicerie (bien pratique), et à deux minutes du front de mer et des arrêts de bus. La plupart des appartements se situent entre 5 et 20 minutes à pied de Maltalingua, ce qui rend les trajets très faciles.

 

Sliema, bord de mer, malte

Le bord de mer, à deux pas ♡

 

L’appartement était bien équipé : une grande cuisine, une belle télévision, tout ce qu’il faut pour se sentir rapidement chez soi. J’ai eu trois colocataires, deux hommes et une femme, tous allemands. Nous nous sommes croisés de temps en temps, mais nos emplois du temps ne coïncidaient pas vraiment, donc je ne les ai finalement pas beaucoup vus.

Quant à la cuisine… disons qu’elle m’a surtout servi de décor. Le coût de la vie étant très raisonnable à Malte, j’ai rapidement adopté la formule “repas à l’extérieur” ou “part de pizza à emporter”, beaucoup plus simple et agréable après une journée de cours.

Pour les tarifs, ils varient selon la saison et la formule, mais on peut s’en sortir à partir de 200 € la semaine (les prix détaillés sont indiqués sur le site de l’école).

 

appartements et résidences maltalingua, malte

 

 

L’organisation des cours

 

C’est là que les choses deviennent sérieuses… ou presque ! Je vais essayer d’être concise, tout en répondant aux questions que vous m’avez posées sur les réseaux et à celles que je me suis moi-même murmurées avant le départ.

 

Les formules de cours : à chacun son rythme

 

Plusieurs options s’offrent à vous, selon votre motivation, votre agenda ou votre degré d’audace et d’immersion linguistique :

  • Standard English : 20 leçons de 45 minutes par semaine (soit 15 heures). Environ 3h15–3h30 de cours par jour → 234 €/semaine.
    Intensive English : 30 leçons de 45 minutes (22h30). Environ 4h30 par jour → 343 €/semaine.

Les tarifs ( à retrouver ici ) sont dégressifs au fil des semaines, et deviennent plus doux, un peu comme si l’école vous récompensait pour votre fidélité (ou votre bravoure).

Il existe aussi des formules plus spécialisées (Business Standard, Business Intensive) pour ceux qui rêvent d’enchaîner les réunions internationales avec aplomb, ainsi que des cours particuliers pour les plus motivés (ou les plus timides).

 

Mon téléphone a été volé à mon retour en France, mais je voulais quand même vous montrer un aperçu de ma semaine de cours sur place… Petit montage de mes storys Instagram au jour le jour…

 

 

Le rythme des journées : une semaine en dentelle

 

Les cours commencent chaque lundi, et se tiennent du lundi au vendredi. Selon votre formule, vous aurez 3 à 4h30 de cours par jour, organisés en demi-journées qui alternent : matin, après-midi, matin… une douce chorégraphie hebdomadaire.

Avec la formule Standard, une demi-journée vous est donc laissée libre comme l’air , un luxe que j’ai  pleinement savouré. À vous de choisir comment l’occuper :
• barboter dans la piscine turquoise de l’école,
• siroter un café sur le rooftop en regardant la mer étinceler,
• vous lancer dans un jogging héroïque sur le front de mer,
• ou partir explorer l’île, sac sur l’épaule et cheveux au vent.

Si vous préférez les sorties organisées, l’école propose quotidiennement des excursions. Mais la voyageuse indépendante (un peu asociale parfois) que je suis préfère suivre son propre tempo et se perdre volontairement dans les ruelles. J’ai donc opté pour une carte de bus hebdomadaire, achetée à l’accueil : un sésame parfait pour filer explorer les villes et recoins de Malte qui me faisaient de l’œil.

 

couchers de soleil malte

Les fins de journée à Malte, ici à La Valette et Mdina

 

 

Les petits plus qui rythment la semaine

 

Pour pimenter la vie de l’école, quelques événements ponctuent le séjour, de vrais plus à mon sens :

  • La cérémonie de bienvenue (Welcome Party): un apéro dinatoire pour briser la glace (ou goûter toutes les bouchées disponibles, si vous privilégiez votre appétit à votre stratégie sociale).
    La remise des diplômes le dernier jour : une petite fête simple mais symbolique
    Les clubs : grammaire, prononciation… Ce sont en réalité des mini-leçons gratuites, ouvertes à tous sur inscription. Une très bonne manière d’approfondir un point précis et de rencontrer des étudiants au-delà de son groupe.

Je m’y suis inscrite avec enthousiasme, bien décidée à profiter au maximum de mon séjour. J’ai particulièrement aimé le club de prononciation, qui a affronté de front mon point faible absolu (les mots que je prononce habituellement de manière… artistique, dira-t-on !)

 

semaine de cours chez maltalingua, malte

 

 

L’organisation des cours chez MaltaLingua

 

Les cours se déroulent dans de petites salles, aménagées en U pour encourager les interactions. Et des échanges, il y en a !

Les activités proposées nous amènent à travailler différentes compétences : l’écoute, la compréhension, la grammaire… à travers des jeux, des débats, des confrontations d’idées entre étudiants. Les thématiques, proches de nos univers du quotidien ( les rencontres, la nourriture, les voyages …)  servent de prétextes pour communiquer, encore et toujours, sous toutes les formes : raconter un souvenir, partager un morceau de soi, donner son avis, justifier une réponse de grammaire…

Ici, on communique sans relâche,  et on est actifs en quasi-permanence , portés par une énergie vivante et collective.

J’appréhendais un peu de me fondre dans une classe inconnue, moi qui suis plutôt discrète et peu à l’aise à l’oral en anglais. Pourtant, l’école favorise la participation sans jamais forcer : nous travaillons la plupart du temps en groupes de deux ou trois, et ces duos ou trios changent après chaque « break ». Impossible de rester dans sa coquille.

On s’ouvre petit à petit à chaque camarade, on s’entraide, on pioche les mots et les tournures que les autres maîtrisent mieux. On apprend ensemble, dans une dynamique stimulante, presque contagieuse.

Timide face aux groupes nouveaux, je redoutais de trouver ma place parmi des inconnus… pour la plupart non francophones ! Et puis, finalement, j’ai adoré ma classe : hétéroclite, chaleureuse, bienveillante.

Ce petit monde éphémère m’a accueillie sans jugement, avec douceur, et je suis rentrée à la maison le cœur un peu plus plein, enrichie de ces rencontres qui n’existaient pas encore la semaine précédente.

 

Sliema de nuit

Sliema by night

 

La composition des groupes

 

L’objectif est de former des groupes aussi homogènes que possible, pour éviter que certains élèves ne se sentent perdus ou, au contraire, s’ennuient ferme. Les classes sont ainsi déterminées à partir d’un test de positionnement.

La première partie se réalise en ligne, sous forme de QCM. J’ai reçu le mien quelques semaines avant mon départ : une vingtaine de minutes suffit pour le compléter… à condition de s’y consacrer vraiment. Évitez donc de le faire entre deux cuissons de crêpes , sauf si vous aimez vivre dangereusement et répondre à des questions de grammaire avec une spatule à la main.

La seconde partie de « l’épreuve » est un petit écrit. Rien d’effrayant : quelques lignes suffisent à cerner votre niveau, à orienter votre future classe, et à rassurer tout le monde sur le fait que vous n’êtes pas censés écrire comme Shakespeare dès le premier jour.

Trois niveaux d’enseignement sont proposés à la MaltaLingua English School:
• Élémentaire : A1–A2
• Intermédiaire : B1–B1+
• Avancé : B2–C1

À votre arrivée à l’école, le premier jour, un court test oral complète la procédure. Rien d’intimidant : trois ou quatre minutes de conversation avec un professeur, histoire d’évoquer votre quotidien, vos motivations, et de prouver que vous savez dire autre chose que « Hello ». Une mise en route en douceur, presque comme si l’école vous accueillait avec un sourire.

Pour ma part, j’ai intégré le groupe B1+. J’avais un peu peur que le niveau soit trop ambitieux pour moi, mais il est très simple de changer de classe si besoin : rétrograder pour respirer un peu, ou monter d’un cran si vous vous sentez pousser des ailes linguistiques.

Finalement, la question ne s’est jamais posée : je me suis sentie comme un poisson dans l’eau dans ce groupe-là, portée par mes camarades et le rythme qui nous convenait à tous.

 

Qarraba Bay, Malte

Qarraba Bay ♡

 

Redevenir étudiante, une parenthèse inattendue

 

Si je devais dresser un bilan de cette semaine, je dirais qu’elle a été aussi dépaysante intellectuellement qu’humainement. Ce qui m’a sans doute le plus marquée, c’est le plaisir de redevenir étudiante.
Un sentiment un peu curieux, presque renversant, pour une professeure des écoles : repasser de l’autre côté du bureau, retrouver la position de celle qui apprend, qui écoute, qui doute parfois…

 

En classe, j’ai ressenti quelque chose que j’avais presque oublié : la joie simple d’Apprendre , de nourrir ma curiosité, de satisfaire cette soif de connaissances qui ne me quitte jamais vraiment.

Et puis, il y a eu la progression. Immense, inattendue, presque fulgurante.

En à peine sept jours, j’ai eu l’impression de dérouiller toutes les mécaniques rouillées de mon anglais.
Il faut dire, et c’était le jeu, que j’ai été amenée à parler anglais tout le temps : en classe, dans les clubs de prononciation et de grammaire,  sur le rooftop avec mes camarades, dans les cafés, les bus, les rues, avec mes colocataires, avec mes compagnons d’aventure… pour beaucoup non francophones.

Cette immersion constante m’a obligée à me lancer, à chercher les mots plutôt qu’à les éviter, à oser sans me déprécier.
Peu à peu, mon accent s’est assoupli, ma parole s’est faite moins hésitante, et mon vocabulaire s’est étoffé naturellement au fil des conversations.

En cours, nous travaillions sur des situations authentiques, des dialogues du quotidien : commander, parler de son vécu, défendre un avis, raconter une anecdote, mener un dialogue avec un médecin… Autant de compétences que j’ai immédiatement mises en pratique hors de l’école, presque sans m’en rendre compte. Cette circulation permanente entre théorie et réalité a été incroyablement efficace.

J’ai senti mon anglais s’ouvrir, respirer, et reprendre un peu d’ampleur, comme un muscle qu’on n’utilisait plus assez et qui retrouve enfin sa force.

Au final, cette semaine n’a pas seulement renforcé mon niveau d’anglais ; elle a ravivé mon plaisir d’apprendre et m’a rappelé ce que mes propres élèves doivent ressentir parfois :
la fierté d’avoir progressé, et l’envie de continuer.

Et malgré cette belle progression, j’ai vite réalisé qu’une semaine, c’était vraiment court. Le temps que mon moteur interne, plutôt diesel que fusée, se mette en route, que je m’ouvre vraiment et que ma confiance s’installe, il était déjà presque l’heure de repartir.
J’ai commencé à me sentir pleinement à l’aise… la veille du départ.^^’

Une semaine de plus n’aurait vraiment pas été de trop pour consolider ces progrès et profiter encore un peu de cette dynamique qui commençait tout juste à prendre son envol.

 

Dans les ruelles de Mdina, Malte

Dans les ruelles de Mdina

 

Combien de temps prévoir pour un stage de renforcement linguistique ?

 

J’ai personnellement suivi une semaine de cours, et même si elle m’a beaucoup apporté, je me suis rapidement dit qu’une deuxième semaine n’aurait vraiment pas été de trop. Elle m’aurait permis de consolider mes progrès, de profiter un peu plus de ce sentiment d’aisance qui commençait tout juste à s’installer, et d’ancrer davantage les automatismes.

Sur place, j’ai rencontré des profils très variés :
• certains restaient deux semaines,
• d’autres un mois,
• d’autres encore deux ou trois mois,
• et même quelques courageux qui s’étaient offert six mois d’immersion.

De quoi réaliser qu’il n’existe pas de durée idéale, seulement celle qui répond à vos objectifs.

Pour certains, quelques jours suffisent pour reprendre confiance ; pour d’autres, il faut plusieurs semaines pour atteindre un niveau requis dans un cadre professionnel ; d’autres encore visent simplement à gagner en fluidité, en naturel, en spontanéité.
On apprend toute notre vie et, en langues, on a toujours une confortable marge de progression devant soi, quelle que soit notre maîtrise actuelle.

Finalement, la bonne durée, c’est celle qui vous permet d’avancer vers ce que vous souhaitez vraiment, que ce soit un petit déclic ou un grand saut.

 

Comino, Malte

Blue Lagoon, Comino ♡

 

 

Au-delà des compétences linguistiques, un défi pour moi

 

J’avoue ne pas être arrivée très sereine à Malte. Cette semaine de renforcement linguistique représentait pour moi un défi à bien des niveaux … un de ces défis qui font battre le cœur un peu plus vite, entre excitation et vertige.

D’abord, c’était mon tout premier voyage en solo. Je n’étais jamais partie seule, et même si j’ai souvent le rôle d’organisatrice principale lors de nos escapades, l’idée de voyager sans personne à mes côtés me troublait. Je redoutais ce manque de compagnie, ce silence une fois la porte de ma chambre refermée, l’absence d’un ami ou d’un proche pour commenter un paysage, partager un fou rire, m’accompagner d’un simple regard complice.

Moi qui suis plutôt timide, j’appréhendais vraiment de trouver ma place au sein d’une classe d’inconnus. Mais l’école MaltaLingua cherche à favoriser les interactions, à créer un partage d’expérience. Très vite, l’interactivité des cours, les petits rituels de l’école, et notamment la Welcome Party, ont joué un rôle décisif. Les échanges se sont faits naturellement, presque sans que je m’en rende compte. En quelques jours, je me suis surprise à avoir de nouveaux repères… et de nouvelles connaissances, de belles rencontres qui m’ont marquée.

Je n’ai pas noué de liens très forts avec mes colocataires , nos emplois du temps ne concordaient jamais, et nous n’étions que des silhouettes qui se croisent entre deux portes. Mais cela aurait pu être un autre terrain de rencontres, une autre manière de tisser des amitiés.

Cette fois-ci, ce sont surtout mes camarades de classe et les étudiants croisés ici et là qui ont rempli mon petit carnet de souvenirs maltais.

 

Marsaxlokk, Malte

Marsaxlokk ♡

 

Et puis, au fil des jours, j’ai découvert quelque chose que je ne soupçonnais pas vraiment :
le voyage solo a aussi sa douceur particulière.

Non pas qu’il remplace mes escapades entre amis, en amoureux ou en famille (que j’aime toujours tout autant !), mais il offre une forme de liberté différente, précieuse d’une autre façon.

J’ai aimé aller à mon rythme, flâner selon mes envies, manger là où un parfum ou une terrasse me faisaient signe, changer de programme sur un coup de tête parfois, improviser un détour ça ou là, me laisser porter par mes pensées ou par le vent qui sentait le sel.. Dans ma vie de maman, d’instit’, de femme souvent sollicitée, ces moments où je ne réponds qu’à moi-même, où j’écoute mes impulsions… sont rares. À Malte, j’ai savouré le fait d’être seule… mais étonnamment bien. Curieuse de tout, attentive aux détails, disponible pour m’écouter un peu plus et savourer chaque petit moment, et même plus ouverte aux autres qu’en temps habituel. J’ai en effet aussi aimé rencontrer les gens seule, sans a priori, sans l’image que l’on renvoie lorsque l’on voyage en duo ou en groupe. J’ai aimé me présenter simplement comme moi, Chloé, sans autre rôle que celui que j’avais décidé de prendre. Et j’ai aimé être appréciée ainsi, pour ce que je suis, naturellement. Une forme de solitude douce, qui m’a fait du bien.

Une parenthèse simple mais riche, qui m’a fait du bien et m’a rappelé que l’on peut se découvrir autrement lorsqu’on voyage à son propre rythme.

 

formations rocheuses autour de Delimara, Malte

Formations rocheuses autour de Delimara et St Peter’s Pool, Malte

 

Pour conclure ce long article, et comme je l’ai écrit sur Instagram : j’étais venue pour améliorer mon anglais. Je repars avec des mots, des visages et mille nuances de bleu.
Cette semaine m’a offert bien plus que quelques nouvelles tournures grammaticales : un joli regain de confiance, des moments que je n’aurais jamais vécus autrement, et la preuve que je peux voyager seule… sans me perdre trop souvent.

Et puis, entre deux cours, Malte s’est chargée du reste : ses ruelles couleur miel, ses bus capricieux, ses criques qui donnent envie de rater volontairement une leçon, ses couchers de soleil qui touchent  le cœur… L’île regorge de choses à faire et à voir, au point que les journées semblaient toujours trop courtes.

Comme elle mérite qu’on s’y attarde davantage, je lui consacrerai un deuxième article, rempli de mes balades, de mes coups de cœur…

 

Għajn Tuffieħa , malte

Għajn Tuffieħa ♡

Une semaine d’anglais, certes.
Mais surtout une semaine pour oser, pour sourire, pour me découvrir autrement … et ça, je ne m’y attendais pas.

 

Je suis revenue avec le SMILE♡

Un grand merci à tous pour cette semaine: les copains-copines rencontrés sur place, les professeurs, les organisateurs du séjour, et les amis qui m’ont renvoyé certaines des photos partagées sur place pour me permettre de publier cet article^^…

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