[Cet article sur Châteauroux fait suite à une invitation de Berry Tourisme. Je les remercie pour cette invitation qui n’entache en rien ma liberté éditoriale.]
Retour à Châteauroux. Je vous ai présenté la facette « verte » de Châteauroux, avec une balade colorée et sportive (hum) sur sa rivière en plein coeur de la ville.
Aujourd’hui, je vous propose de la découvrir de manière plus terre-à-terre, en l’arpentant à pieds, tout simplement.
Après cette première parenthèse bucolique et enchantée, le temps reprend son cours, et nous constatons avec effarement que nous sommes déjà en retard pour notre concert du soir… Ce n’est pas comme si nous devions trouver une place de stationnement encore libre sur le Parking Lafayette à 20h45, et, accessoirement, notre chambre d’hôtes pour y déposer nos valises!
Un repas sauté plus tard, nous trouvons cette dernière sans trop de difficulté, rue Grande, l’admirons en hâte, et filons assister aux dernières minutes de concert de Séverin, la première partie des… des… des… Frero Delavega! Oui, oui, j’assume ma passion pour les Frero (qui a tout de même été jusqu’à en faire ma chanson de fin d’année avec mes petits CP-CE2 l’an passé!). Et oui, oui, RIP les Frero Delavega. Non, mais non, on ne va pas développer. Alors, rétrospectivement, finalement, je suis contente d’avoir pu prendre quelques photographies même ratées des chants des sirènes mes petits chouchous au coeur léger. 😛
NB: Les dits-concerts sont organisés dans le cadre du DARC, le festival de danse se tenant actuellement près du parc de Belle-Isle et rassemblant de grands noms de la danse autour de stages multi-niveaux.
Quelque peu épuisés par notre journée (le réveil matinal, les quelques heures de route, la balade à Belle-Isle, le canoë et mon canal cervical trop étroit faisant à nouveau des siennes), nous ne jouons pas les prolongations, et rentrons sans trop tarder dans notre petit paradis du soir.
Le terme est à peine exagéré tant notre chambre d’hôtes ou plutôt notre studio d’hôtes est à se damner. Nous sommes invités Chez Stéphanie par l’Office de Tourisme et je ne sais pas si je l’aurais choisie pour une simple nuit de passage, question tarif (150e la nuit, pour deux). Mais pour un week-end en amoureux, ou même entre copines, le lieu est juste parfait! Lit king-size, immense jacuzzi privé et attenant à la chambre, fauteuil massant, télévision 4 fois comme la mienne (5 fois même), machine à café digne de ce nom, douches italiennes, décoration cosy et harmonieuse, spots de toutes les couleurs pour toutes les ambiances possibles… Le lieu nous en met plein la vue. (Aymeric ne s’en est toujours pas remis). Mon dos apprécie l’attention.
J’avoue, nous nous couchons finalement bien plus tard que prévu, pour profiter pleinement du bain à remous :D, et c’est les yeux encore tout collés que nous grignotons quelques viennoiseries au petit-déjeuner.
La chambre d’hôtes de Ronald est située à l’étage de son restaurant diplômé ES raclettes, fondues et grillades au feu de bois. Je vous laisse imaginer la déception d’Aymeric de ne pas avoir eu le temps de nous y poser la veille. M’enfin, je préfère les Frero^^!
Les rues sont si calmes ce matin, une bulle de quiétude semble s’être emparée de la ville.
Nos pas résonnant sur les pavés nous mènent dans un premier temps au Musée Hôtel-Bertrand. Il faut savoir qu’à Châteauroux, tous les musées sont gratuits, ce qui est plutôt commode pour découvrir la ville et appréhender son histoire à petit prix.
De fait, le musée est installé dans l’hôtel particulier du général Bertrand, compagnon de Napoléon 1er. Tout une collection d’objets, figurines, affichettes et objets publicitaires consacrés à ce dernier y sont présentés, j’ai une petite pensée pour Antoine Polochon. (cf la référence du film de Profs éponyme par excellence).
Nous déambulons avec plaisir de pièce en pièce, sur ce parquet débordant d’authenticité, fleurant l’histoire et la grandeur passée. Nous saluons la Sakountala de Camille Claudel, traversons le cabinet de curiosités, détournons la tête face à la momie sans bandelettes…
Nous nous perdons peut-être un peu, dans cette enfilade de pièces, d’histoire, de célèbres noms et d’oeuvres de belle qualité mais sans trop d’explications parce que nous n’avons pas pris l’audio-guide proposé à l’accueil! (Nous avons prévu de reprendre la route pour Bourges aux alentours de 11h, et notre temps sur place est limité, d’où notre réveil trèèès matinal.) Tant pis, la faute est nôtre mais n’enlève en rien tout l’intérêt de ce riche et surprenant musée.
Nous nous dirigeons ensuite vers le Couvent des Cordeliers qui abrite tout au long de l’année des expositions d’art contemporain. Le contraste quelque peu insolite avec cette longue nef de cinquante mètres, le dortoir des moines ou la salle capitulaire, met l’accent sur la couleur et la démesure des oeuvres proposées.
N’étant pas très sensible à l’art contemporain que je pratique chaque jour en Grande Section (je plaisante), mais qui ne m’émeut pas vraiment, je me contente d’admirer le lieu et la mise en valeur des tableaux qu’il renferme. 🙂
C’est sur cette visite que s’achève notre balade « express » à Châteauroux. J’ai beaucoup aimé cette ville paisible et où le temps semble s’être arrêté. Mais les richesses et couleurs de Bourges nous attendent, je vous en parle ici bientôt :)!
6 Commentaires
Merci beaucoup, vous avez su décrire l’atmosphère de Châteauroux, petite préfecture, parfois un peu endormie.
J’adooooore !!!
Pouvez vous effacer mon message, je ne tiens pas à voir mon nom sur un blog Merci
Hyper sympa cet article, merci ! Je ne connais pas Châteauroux mais, du coup, je veux bien y aller aha !
Pleins de bisous ma belle, bonne journée à toi.
Manon
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Je ne connais pas du tout Châteauroux mais ça a l’air agréable de s’y balader….
nous allons y déménager, c’est vrai que c’est beau….
Hôtel Bertrand vraiment intéressant, j’ai hate de voir belle Ile….
Bon emménagement alors 🙂