Que voir/ que faire à Cagliari

Dans mon précédent article sur Cagliari, j’avais partagé avec vous quelques bonnes adresses et vous avais plutôt évoqué mon ressenti sur cette ville. Dans mon précédent article sur Cagliari, j’avais partagé avec vous quelques bonnes adresses et vous avais plutôt évoqué mon ressenti sur cette ville.

La capitale politique, économique, mais aussi culturelle de la Sardaigne ne se résume pas cependant à son atmosphère , et  regorge de curiosités , tel le témoignage (et le résumé) d’une histoire née d’une succession de civilisations et  riche en échanges. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre lorsque nous avons mis les pieds sur l’île, n’ayant pas pris le temps d’effectuer des recherches approfondies à son sujet.  Finalement, nous avons été bien souvent surpris par la richesse architecturale et par les édifices énigmatiques sardes, propres à l’île et à son histoire.

Voici un bref panorama d’une grande partie du patrimoine de Cagliari (ou du moins de l’aperçu qui  nous en a été donné)  et des sorties à organiser si vous ne souhaitez pas vous prélasser sur la plage.

( Long article en perspective !)

Les quartiers 

Stampace, le quartier des artisans

Il n’était pas facile de trouver un stationnement gratuit à Cagliari ou de comprendre le système de fonctionnement de certaines des machines, mais, par chance, nous sommes toujours arrivés « au bon moment ». Ainsi, nous avons découvert par hasard que l’après-midi, le stationnement est gratuit de 13h à 16h sur le grand parking du port (Via Roma, à deux pas du palais communal). C’est pendant ces créneaux que nous avons visité cette partie du centre historique, et le quartier du Castello.

Il Palazzo Civico, la mairie de Cagliari, et sa façade Art Nouveau en calcaire blanc (réalisée au début du XXe siècle) abritent les œuvres de nombreux artistes sardes. Le bâtiment a été  gravement endommagé  par les bombardements anglo-américains de 1943 mais a ensuite été restauré comme à l‟origine.

 

L’amphithéâtre romain a quant à lui été  bâti sur deux pans de calcaires escarpés au 2ème siècle, alors que  la ville de Karales était à son  apogée. Il s’agit du plus grand édifice romain consacré aux spectacles en  Sardaigne , puisqu’il pouvait accueillir près de dix mille spectateurs, soit  environ un tiers de la population de l’époque ! Une grande partie du site a complètement disparu.

 

 

Les autres lieux importants du quartier, sur lesquels nous ne nous sommes pas appesantis :

 

* la piazza Carmine, qui doit son nom à la statue qui trône en son centre.

*la villa di Tigellio, vestiges d’un ancien quartier résidentiel romain (à  vrai dire, nous ne l’avons pas trouvée, je vous avais déjà expliqué que nous repérer dans la ville navait pas été une mince affaire^^)

* divers édifices religieux, comme l’église Santa Chiara

* les jardins botaniques

* Sant’Efisio et sa prison

 

La statue de l’Immaculée Conception, piazza del Carmine

 

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Le quartier de la Marina

 

Le quartier de la Marina, accolé à Stampace, se distingue notamment par son animation, puisqu’y sont situés nombre de magasins,  de restaurants ou de « gelaterie », très brigués par les touristes.

Nous y avons croisé plus de français que d’italiens… La Piazza Yenne , le Largo Carlo Felice,le corso Vittorio Emmanuele et la Via Manno  sont les arcades les  plus  importantes du  secteur. Nous nous y rendions uniquement le soir, pour dîner, et force est de constater que ces rues ne désemplissaient pas !

 

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Le quartier du Castello

 

Nombre de sites touristiques  sont concentrés dans le quartier fortifié du Castello, parmi lesquels le Palais Episcopal, et celui du vice-roi (Viceregio) , les tours de l’Elephant et Saint-Pancrace , la Cathédrale Santa-Maria, ou le bastion Saint-Rémy qui permet de jouir d’une vue incontournable sur les toits de la ville. La promenade était agréable, et (comme souvent), nous nous sommes intentionnellement perdus dans ce dédale de ruelles pour voguer entre chacun de ces lieux, sans itinéraire particulier.

J’en garde un excellent souvenir!

 

Ci-dessus, la cathédrale Santa-Maria.

Cette enceinte fortifiée a été érigée au XIIIe siècle…

Si la Tour de l’Eléphant, qui symbolise la force et la clémence ; et la Tour Saint-Pancrace ont résisté aux siècles, il n’en est pas de même pour leur troisième confrère (la tour de l’Aigle), démolie au XIXe siècle.

Il est possible de « gravir » la tour Saint-Pancrace pour observer la ville depuis ses hauteurs. Nous avons préféré économiser quelques euros, et nous « contenter » des magnifiques vues d’ensemble de la ville depuis le bastion Saint-Rémy (photographies ci-dessous) ou le parc du Monte Urpinu.

 

J’en connais un qui a attrapé pas mal de coups de soleil ce jour-là…

Dans ce quartier, on trouve aussi le musée archéologique national.

 

* Les  parcs et espaces verts.

 

A Cagliari, ceux-ci ne sont finalement pas si répandus. Les jardins publics, bien entretenus,  clairs et aérés, proposent notamment un réseau wi-fi. (sur lequel nous n’avons pas réussi à nous connecter très longtemps). Ils ne sont cependant ni très étendus, ni très originaux, et on les traverse plus qu’on ne s’y attarde. La galerie d’art moderne se trouve en leur centre.

 

A l’inverse, les quelques heures passées à déambuler dans le parc du Monte Urpinu ont été très rafraîchissantes… (J’y reviendrai!)

  Le parc naturel de Molentargius ne peut quant à lui que séduire les visiteurs : une colonie de flamands roses a en effet  investi les lieux depuis une vingtaine d’années. Aucun cœur d’enfant ou d’adulte ne peut résister au plaisir de les observer …

 

Cinq hectares composent les Jardins Botaniques, que nous n’avons pas visités…

 

Les musées

 

Touristes indignes que nous sommes, nous n’avons mis les pieds dans aucun d’entre eux…L’été, nous privilégions les visites extérieures, surtout quand nous ne restons pas un temps très conséquent dans une même ville. Nous sommes passés devant le musée archéologique national, souvent décrit comme le plus considérable à Cagliari. Sur les conseils de mes parents, revenus depuis peu de Sardaigne, nous avons déambulé quelques dizaines de minutes dans ce site archéologique(?) situé à deux pas du phare de la ville et de la plage de Calamosca…

Mais j’ignore  son nom, et donc sa fonction… (si une âme charitable venait à lire cet article et à  me donner quelques indications à ce sujet, elle bénéficierait de toute ma reconnaissance…)

 

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Les plages

 

Ces dernières sont nombreuses à Cagliari ; mais les plus célèbres d’entre elles, citées dans n’importe quel guide de voyage , sont la plage de Calamosca, et la spiaggia del Poetto, qui s’étend sur près de 7km.

Celle-ci était située à quelques pas de notre hôtel, et c’est tout naturellement vers elle que nous nous sommes le plus souvent dirigés.

L’eau est claire, le sable doux et peu jonché d’ordures, l’espace dédié à la baignade bien délimité, et la plage est équipée de nombreux transats…

A partir de 18h, les vagues commencent à y être très importantes (je vous conseille donc de ne pas y amener vos enfants en fin d’après-midi^^). Si vous désirez un peu plus de tranquillité, il va falloir chercher, et s’aventurer dans des coins plus reculés…^^ d’autant plus que l’été, les endroits propices à la baignade sont très convoités. (Nous avons trouvé quelques lieux plus paisibles près de la digue…)