Cela faisait bien trop longtemps que je n’avais pas foulé le sol italien … Depuis 2020, pour être exacte. Cinq ans déjà. Une éternité à mes yeux. L’Italie m’avait tant manqué : ses paysages lumineux, son art de vivre insouciant, la pizza, la pasta et bien sûr les gelati qui fondent au soleil. Un manque lancinant, sans doute lié au fait que le sang italien coule dans mes veines et que chaque retour là-bas me ramène un peu à mes origines.
Chaque séjour est comme un retour aux sources, une bouffée d’air qui me ressource au détour d’un accent chantant, d’un « Ciao » lancé à la volée, d’un « Prego » glissé avec douceur. Et puis, il y a cette ambiance unique qui me fait me sentir immédiatement chez moi : le vrombissement des vespas qui résonne dans les ruelles pavées, les effluves de lessive et de café s’échappant des fenêtres entrouvertes, le parfum du basilic frais sur les étals des marchés, les sorties d’église le dimanche des passants tirés à quatre épingles, ou même ces coups de klaxon effrénés en toile de fond, auxquels on s’habituerait presque avec tendresse.
Et quel meilleur écrin que les lacs du nord pour renouer avec cette Italie que j’aime tant ? Le lac Majeur, au cœur des montagnes, m’a semblé plus sauvage, presque indompté. Le lac de Côme, plus raffiné, m’a charmée par son romantisme et ses panoramas surprenants qui se dévoilent au détour d’une route. Quant au lac de Garde, le plus vaste, il m’a fascinée par ses eaux couleur émeraude et par certains paysages inattendus, comme Limone, ce village accroché entre falaises et rivage qui semble sortir d’un roman fantastique.
Flâner au bord de ces eaux calmes, prendre un ferry d’une rive à l’autre, se perdre dans un village aux façades colorées… tout cela a eu pour moi une résonance particulière. Ce voyage a été une parenthèse douce et lumineuse, où l’on respire à pleins poumons et où l’on se laisse bercer par la dolce vita italienne.
Vue sur le lac Majeur depuis les terrasses d’Isola Bella
Se rendre dans les lacs italiens
Pour cette escapade, nous avons pris l’avion depuis Paris-Charles-de-Gaulle avec la compagnie EasyJet, direction Milan Malpensa. Un vol direct d’à peine deux heures, parfait pour s’offrir une parenthèse italienne sans perdre de temps dans les transports. L’aéroport est idéalement situé, à environ 45 minutes seulement du lac Majeur : de quoi plonger très vite dans l’ambiance.
Mais l’avion n’est pas la seule option pour rejoindre Milan depuis Paris. Les amateurs de voyages plus doux peuvent aussi miser sur le train : un TGV direct relie Paris Gare de Lyon à Milan Centrale en 7 heures environ, avec en prime de superbes paysages alpins à travers les vitres. Pour ceux qui veulent transformer le trajet en une partie du voyage, il existe aussi des trains de nuit reliant la France à l’Italie du Nord : on s’endort à Paris et on se réveille de l’autre côté des Alpes, prêts à commencer son road trip.
Enfin, il est également possible de se rendre à Milan en voiture. Comptez environ 8 heures de route depuis Paris (sans compter les pauses), via la Suisse ou via le tunnel du Mont-Blanc. Un trajet qui peut paraître long, mais qui a l’avantage de permettre de voyager à son rythme et de prévoir quelques étapes en chemin.
Quelle que soit l’option choisie, Milan reste une porte d’entrée idéale vers les lacs italiens.
Vue sur Côme depuis le Faro Voltiano
Se déplacer autour des lacs italiens
Une fois arrivés à Milan, plusieurs options s’offrent à vous pour explorer la région des lacs. Beaucoup choisissent le train pour relier les grandes villes : Milan–Côme, Milan–Stresa ou encore Milan–Varenna, sur la rive est du lac de Côme. C’est une solution pratique, confortable et abordable, qui permet de voyager l’esprit léger tout en admirant les paysages défiler par la fenêtre. Mon père, par exemple, privilégie toujours cette option et s’y déplace systématiquement ainsi : il prend un train jusqu’à Côme ou Stresa, puis embarque directement sur un ferry pour rayonner d’un village à l’autre.
Car les ferries sont l’autre grand classique de la région : ils desservent les villages emblématiques (Bellagio, Varenna, Menaggio sur le lac de Côme, ou encore les îles Borromées sur le lac Majeur), et offrent des traversées régulières, à des prix raisonnables. C’est une option à la fois pratique et poétique de voyager : le lac se dévoile différemment depuis l’eau, et chaque débarcadère réserve son lot de ruelles pittoresques à explorer.
Ces deux moyens de transport sont parfaits si vous souhaitez vous concentrer sur un seul lac et éviter le stress de la conduite.
Pour notre part, nous avons opté pour la liberté de la voiture, afin d’effectuer une boucle complète autour des trois lacs. Nous avons loué notre véhicule via BSP Auto, chez qui je réserve toujours mes véhicules en voyage. Leur service est fiable et compétitif, et je les recommande régulièrement. Seul détail important à garder en tête : la plupart des loueurs italiens exigent une carte de crédit (et non de débit) pour retirer le véhicule. Je n’avais pas prêté attention à cette mention lors de la réservation, mais heureusement, le service client de BSP Auto a été très réactif et nous a trouvé une solution rapide.
Nous avons donc parcouru la région au volant d’une Lancia Ypsilon hybride, un petit modèle qui s’est révélé être un choix idéal. Car si les paysages sont magnifiques, les routes le sont tout autant… et pas toujours de tout repos ! Dans la région des lacs, elles serpentent souvent en montagne, étroites et sinueuses, et se faufilent ensuite dans des villages aux ruelles parfois minuscules. Mieux vaut donc éviter les grosses voitures si vous ne voulez pas transpirer à chaque virage / créneau.
Et puis, bien sûr, il y a la fameuse conduite italienne, qui fait toujours parler d’elle : feux grillés, dépassements audacieux, coups de klaxon impatients… L’image est tenace. Mais à ma grande surprise, je me suis sentie très à l’aise sur les routes. En montagne, la circulation est finalement assez faible, et en ville, on prend vite le pli : un mélange d’attention et de souplesse, où chacun trouve naturellement sa place.
Conseils pratiques : téléchargez l’appli officielle des ferries pour consulter les horaires en temps réel et éviter les longues attentes, surtout en haute saison. Si vous voyagez en train, il est préférable de réserver vos billets à l’avance pour obtenir les meilleurs tarifs. Et si vous circulez en voiture, gardez en tête que le stationnement peut être compliqué (et cher) dans les villages touristiques : pensez à vérifier si votre hébergement dispose d’un parking.
Varenna, Lac de Côme
Itinéraire jour par jour. Guide d’un road-trip autour des lacs italiens
Jour 1 : Milan – Lac Majeur – Stresa
Arrivée à Milan Malpensa en début d’après-midi, où nous récupérons notre voiture de location. À peine quarante-cinq minutes plus tard, nous longeons déjà les rives du lac Majeur et découvrons nos premiers panoramas.
Nous avions initialement prévu de monter au sommet du Mottarone, qui offre, paraît-il, une vue splendide sur le lac et les montagnes environnantes. Mais le site étant fermé lors de notre passage, nous avons opté pour une jolie alternative : une randonnée improvisée jusqu’au point de vue des Tre Montagnette, déniché par hasard sur Google Maps. Quarante-cinq minutes de marche à travers bois et sentiers escarpés, et nous voilà récompensés par une vue dégagée et magnifique sur le lac.
En fin de journée, installation à Stresa, charmante petite ville qui sera notre base pour deux nuits.
Nous flânons le long de la promenade, regardant les voiles glisser sur le lac Majeur avant qu’elles ne s’effacent dans les lueurs du crépuscule, laissant place au calme vibrant de la nuit.
Dîner : Grano Duro (Stresa) : un bon restaurant typique, l’accueil est chaleureux, les plats simples mais parfaitement concoctés et assaisonnés
Nuit : Hôtel Flora, à Stresa. Comptez 177 € pour deux nuits pour 2, petit-déjeuner inclus. L’hôtel est situé à deux pas de l’embarcadère et dispose d’un parking, un vrai plus dans la région. (À noter : prévoir 15 € de taxe de séjour à régler sur place.)
Jour 2 : Les îles Borromées
Impossible de séjourner à Stresa sans consacrer une journée aux îles Borromées. Depuis l’embarcadère, nous embarquons sur un ferry qui relie les trois îles principales (comptez ~20 € pour la journée, départs toutes les 30 minutes).
Nous commençons par l’ Isola Madre, ses faisans et son jardin botanique luxuriant, puis poursuivons vers l’ Isola dei Pescatori, la plus petite, au charme de village de pêcheurs. Nous terminons par l’ Isola Bella, dominée par le palais Borromée et surtout par ses jardins en terrasses.
En fin d’après-midi, nous remontons la rive sud-ouest du lac vers Cannobio en passant par Baveno pour une balade au bord de l’eau.
Dîner : L’Imbuto (Cannobio) : une adresse conviviale pour une cuisine italienne simple et savoureuse (pâtes fraîches, poisson du lac), parfaite après une journée sur l’eau.
Nuit : retour à Stresa , nuit à l’Hôtel Flora (2e nuit).
Isola Bella
Jour 3 : Stresa – Côme
Après deux nuits à Stresa, il est temps de prendre la route vers le lac de Côme. Notre première étape se situe au-dessus du hameau de San Maurizio : le Faro Voltiano, un phare dédié à l’inventeur Alessandro Volta. Perché à Brunate, il offre une vue splendide sur la ville de Côme et les montagnes environnantes, quand le ciel est dégagé. (Il est possible de s’y rendre à pieds , en randonnée / en funiculaire / en voiture).
Nous poursuivons ensuite vers un lieu beaucoup plus confidentiel, mais qui fait tout son charme : l’Orrido di Nesso, une gorge profonde où coule une cascade impressionnante, au pied du pittoresque Ponte della Civera. L’endroit est sauvage, un peu secret, et semble suspendu dans le temps.
Nous déjeunons à Brisaa de Ness, un restaurant local où nous savourons un risotto incroyablement savoureux, avant de reprendre la route vers Cernobbio, autre bourgade chic et élégante sur les rives du lac. Malheureusement, la fatigue , et sans doute un virus rapporté par mes filles , nous amènent à écourter la visite.
Nous rejoignons enfin la ville de Côme, où nous passons la nuit. Si elle est pratique comme étape, elle nous séduit moins que d’autres villages : plus étendue, plus « citadine « , le charme opère moins… mais c’est le lendemain, en rejoignant Bellagio et ses voisines, que la magie du lac se révèlera vraiment.
Nuit : La Capanna (Côme) : un appartement simple et fonctionnel (≈93 €), avec petit-déjeuner compris. Je crois que l’hôtel n’est plus disponible pour le moment mais vous pouvez chercher un logement à Côme ici.
Orrido di Nesso
Jour 4 : Bellagio, Varenna et la magie du lac de Côme
Le lendemain matin, nous quittons Côme pour remonter vers Bellagio, le « joyau du lac », niché à la pointe qui sépare ses deux bras. Nous comptions nous y rendre en ferry : les liaisons sont régulières, la croisière semble agréable et j’ai besoin de reprendre des forces après une journée et une nuit de fièvre. Cependant, les tarifs des parkings à côté de l’embarcadère sont hors de prix. On opte donc pour la voiture, concluant que quitte à payer un parking, autant le faire là-bas en économisant le prix du ferry. Mais finalement, on trouve un parking gratuit à l’entrée du village. La route qui mène à Bellagio, sinueuse et bordée de villages colorés, offre déjà de superbes panoramas sur les montagnes et les eaux profondes.
À l’arrivée, impossible de résister au charme de Bellagio. Ses ruelles pavées bordées de façades pastel, ses escaliers fleuris et ses boutiques artisanales lui donnent une atmosphère à la fois romantique et élégante. Ici, tout invite à flâner : à lever les yeux vers les balcons fleuris, à savourer un café en terrasse ou à s’attarder devant une vitrine de soieries. Depuis le village, il est possible de grimper jusqu’au Punta Spartivento, un belvédère qui offre une vue splendide sur les trois branches du lac. La randonnée dure environ 1h30–2h, mais nous avons préféré nous laisser porter par l’ambiance douce et lumineuse du centre.
Pause-déjeuner : Torre del Gusto, pour des (vraies) pâtes carbonara à l’italienne à se damner !
En milieu d’après-midi, nous embarquons sur un ferry pour rejoindre Varenna, plus discrète , authentique et intime. Ses ruelles étroites et ses maisons colorées, serrées les unes contre les autres au-dessus de l’eau, dégagent un charme tranquille, presque hors du temps. La promenade le long de sa corniche est particulièrement plaisante en fin de journée, lorsque la lumière dorée se reflète sur les façades et que les bateaux rentrent doucement au port.
Nuit : direction Lecco, où nous avons réservé à l’Orchidea Apartment (≈89 €), un appartement moderne avec arrivée en autonomie grâce à un coffre sécurisé. Une étape pratique et reposante après une journée riche en découvertes. Je crois que l’hôtel n’est plus disponible pour le moment mais vous pouvez chercher un logement à Lecco ici.
Jour 5 : Lecco – Peschiera del Garda – Sirmione
Nous quittons Lecco le matin pour rejoindre le lac de Garde, le plus vaste d’Italie, situé à environ deux heures de route. Notre première étape est Peschiera del Garda, charmante petite ville fortifiée aux remparts pentagonaux d’origine vénitienne. Nous faisons un tour en bateau autour de la forteresse, qui permet d’admirer les murailles depuis l’eau et de mieux comprendre l’implantation stratégique de la cité.
Après cette mise en bouche, nous déjeunons à All’Orologio, une adresse conviviale à Peschiera, parfaite pour déguster de bonnes pizzas avec vue sur le canal et les toits de la ville.
Nous poursuivons ensuite vers Sirmione, sans doute le village le plus emblématique du lac de Garde. Niché sur une étroite péninsule, il séduit par ses ruelles pavées, ses façades colorées et son château Scaliger qui en marque l’entrée. L’ambiance est très touristique, mais le charme opère malgré tout, entre les parfums de gelati à chaque coin de rue et les reflets émeraude du lac. Faute de temps, nous n’avons pas pu visiter les Grottes de Catulle, garés à une vingtaine de minutes du centre sur un parking limité à deux heures. Nous nous sommes contentés d’une flânerie au cœur du bourg, déjà suffisante pour saisir la magie des lieux.
Nuit : Hotel Nuova Barcaccia, à Peschiera del Garda (≈79 € la chambre). Un hôtel simple mais pratique, parfait pour passer la nuit à proximité immédiate du lac.
Peschiera del Garda
Jour 6 : De Peschiera à Limone sul Garda
Nous quittons Peschiera le matin et longeons la rive orientale du lac de Garde. Première halte à Malcesine, charmant village dominé par son château médiéval. Nous flânons dans ses ruelles pavées, pleines de vie et de couleurs. D’ici part le téléphérique vers le Monte Baldo, qui offre paraît-il un panorama exceptionnel sur le lac, une activité que nous remettrons à une prochaine visite.
Nous poursuivons ensuite vers le nord jusqu’à Riva del Garda, une ville élégante et animée qui marque l’extrémité septentrionale du lac. Les nuages avalent peu à peu l’arrière-plan, la fraîcheur retombe, mais les couleurs de Riva et ses points de vue sur le bleu cobalt du lac se détachent des montagnes embrumées. À deux pas, nous suivons par hasard les panneaux menant à la cascade de Varone, une cascade haute de 100m dévalant des falaises calcaire à pic à travers une gorge étroite. Un sentier aménagé permet d’appréhender le site : une halte rafraîchissante et impressionnante, surtout lors des journées ensoleillées.
Cascade de Varone
En fin d’après-midi, nous atteignons Limone sul Garda, blotti entre les eaux émeraude et les hautes falaises abruptes. C’est l’un de nos coups de cœur du voyage. Le village dégage une atmosphère presque irréelle, comme suspendue entre ciel et eau. Ses ruelles étroites fleuries, ses maisons colorées serrées les unes contre les autres, ses terrasses en escalier et ses anciens citronniers en font un décor de carte postale… mais en mieux.
À la tombée du jour, le charme opère encore davantage : les lumières des restaurants se reflètent dans le lac, les promeneurs se baladent en douceur sur le front de mer,. L’ambiance est à la fois animée et paisible, enveloppée dans une lumière dorée qui donne à Limone des airs de décor fantastique. Une dernière soirée idéale, presque parfaite, pour clore en beauté notre séjour dans la région des lacs.
Dîner : Chez Gemma, les pieds dans l’eau, la nourriture est excellente !
Nuit : Aria Life Hotel (Limone sul Garda) :≈99 € la chambre, 4 € de taxe de séjour à régler sur place. L’hôtel offre une jolie piscine avec vue sur la montagne.
Jour 7 : Retour
Il est temps de reprendre la route, non sans un pincement au cœur. Après un bon petit-déjeuner avec vue sur la montagne, nous prenons la direction de l’aéroport ! 2h30 de route nous attendent et nous rendons la voiture en début d’après-midi . Nous avions prévu de faire quelques haltes sur le chemin, par exemple à Maderno, Bogliaco , Gargnano ou Salo, mais le ciel pleure notre départ, déversant ses larmes sur les livres du lac. Je vous renvoie aux storys Instagram de Inesonline qui propose un bel aperçu de ces villages.
Cette semaine passée entre le lac Majeur, le lac de Côme et le lac de Garde a filé à toute vitesse, mais elle nous a offert une parenthèse ressourçante et lumineuse, entre montagnes, villages pittoresques et eaux couleur émeraude.
Vue sur le Lac de Côme depuis Bellagio
Coups de cœur de ce road-trip dans les lacs italiens ?
- Le lac de Garde dans son ensemble : ses eaux turquoise , presque cristallines, qui scintillent tel un joyau, bordées de villages fortifiés aux murailles séculaires qui veillent sur ses rives. Enchanteur !
- Parmi ces villages, j’ai un attachement particulier pour Peschiera del Garda mais également pour… Limone sul Garda, qui, blotti au cœur de la roche, semble jaillir des falaises. Ses ruelles et toits semblent se fondre dans la paroi minérale, gardienne menaçante de la quiétude des eaux du lac. Un village unique .
- Les îles Borromées et particulièrement Isola Grande et Isola Bella, des parenthèses arborant chacune un visage unique. J’ai adoré me perdre dans les allées labyrinthiques d’Isola Grande, y découvrir ses habitants à plumes, mais les jardins en terrasse d’Isola Bella et les panoramas ouverts sur le lac Majeur sont saisissants. Hors saison, il n’y a pas foule et il est agréable d’y flâner paisiblement sans s’y presser.
- Varenna, sur le lac de Côme, ses ruelles étroites et ses maisons colorées. Le front de lac, bordé de petites terrasses et d’escaliers plongeant dans l’eau, invite à s’attarder au soleil couchant. Varenna a ce charme discret qui vous attrape sans prévenir, et m’a parue plus authentique que Bellagio, plus intime que Cernobbio . L’Italie comme on l’aime !
- Le panorama à 360° sur le lac de Côme depuis le Faro Voltiano, sentinelle blanche veillant sur les méandres du lac, et qui permet de l’admirer sous un angle presque aérien.
- Le sentier des Tre Montagnette découvert par hasard le soir de notre arrivée. Une petite randonnée improvisée, menée en chemisette-baskets pour ma part tant je n’étais pas prête à m’y lancer, mais magique avec les jolies lueurs de fin de journée. Un bain de nature, de points de vue, d’apaisement… Une parfaite mise en bouche de la semaine qui nous attendait!
- Les pasta et les gelati italiennes, on ne le dira jamais assez ! Les pasta al ragù, les pâtes carbonara, les glaces crémeuses … Des saveurs uniques, simples mais goûteuses, qui ont le goût de l’Italie, parce qu’on ne les retrouve que là-bas, non ?
Budget approximatif de notre road-trip autour des 3 lacs, en avril 2025
- 550 euros de logement pour 2 soit 280euros par personne.
- 150 euros d’avion pour 2 , 75 euros par personne
- 130 euros de location de voiture + les frais d’essence (environ 90 euros) : 110 euros par personne
- Visites : 15 euros par personne pour le ferry vers les îles Borromées, 36 euros pour l’entrée des îles (Isola Grande, Palais Borromée)
- Côté repas, prévoyez environ 25-30 euros par personne par repas si vous mangez au restaurant.
Cannobio
Remarques diverses
- Il n’y a pas de décalage horaire entre la France et l’Italie
- Je n’avais pas acheté de guide papier pour ce séjour, aussi n’en ai-je aucun à vous recommander !
- On n’y pense pas souvent, mais pensez à emporter et si besoin mettre à jour vos cartes vitales européennes, gratuites et très pratiques.
- Côté péages : les autoroutes italiennes sont payantes, le système est le même qu’en France (bornes)
- Côté climat : si les journées sont ensoleillées, en avril, il ne fait pas chaud dans la région, emportez tout de même une petite veste … voire un manteau léger!
