La Lisbonne moderne…

Un des derniers articles sur Lisbonne (les autres seront ensuite présentés de manière décrochée), avant d’enchaîner sur une autre destination.
Pour l’instant, je penche plutôt pour Malte, dont j’aimerais vous parler, mais je ne suis pas encore fixée… Entre un court week-end à Milan, ou mes séjours à Malte, Chypre, Athènes, Bruges … ; mon coeur balance. (si jamais vous voulez me proposer votre avis, il est le bienvenu 🙂   )
Durant les vacances de la Toussaint (oui je suis en vacances en même temps que les enfants 🙂    ), je m’envole pour quelques jours à Prague, et j’enchaîne aussitôt sur Bruxelles.

Cela fait beaucoup d’articles en prévision! J’aime beaucoup voyager, et partager autour des destinations que j’ai pu visiter avec d’autres personnes… Pour le moment, la plupart de mon entourage n’a pas visité les mêmes villes que moi, donc c’est compliqué ! 🙁

Pour en revenir à Lisbonne, je vous avais confié dans mon dernier article que cette capitale illustrait à mes yeux le parfait équilibre entre le passé et le présent…
Un présent à la fois moderne et marqué par la crise économique, malheureusement.

Il n’est pas rare de croiser, à la nuit tombée, dans sans-abris qui installent leur abri de fortune sur le parvis des boutiques; ou entrent dans les petits restaurants pour mendier un peu de nourriture. Des personnes handicapées ou amputées se traînent au sol en vous réclamant quelques pièces pour survivre. Ces scènes nous font prendre conscience de l’ampleur des difficultés ressenties dans certains autres pays, pourtant proches du notre…

Le quartier qui illustre le plus le désir de la ville de s’insérer dans un cadre moderne à travers son architecture est très récent: il a été construit à l’occasion de l‘Exposition Universelle de 1998, qui avait pour thème: « L’océan, l’avenir de l’humanité. »  Le secteur du Parc des Nations était à la base un ensemble d’usines désaffectées ou d’entrepôts abandonnées! Situé à l’est de la ville (et un peu excentré, il faut l’avouer), il semble moins adulé par les touristes que le centre, plus pittoresque.

C’est toutefois un espace agréable, accueillant, et audacieux; qui appartient tout autant au patrimoine de la ville, et constitue tout autant une partie  de son identité. Vous l’aurez compris; j’ai été séduite par cet autre visage de la ville.

C’est ici  que se trouve l’immense et magnifique Océanorium de la ville, dont je vous parlerai plus tard, et qu’il est INDISPENSABLE  de visiter lorsque vous êtes sur place!

Immeubles en forme de bateaux.

Dans cet immense lieu futuriste , de nombreuses activités sont proposées (salles de spectacle, funiculaire, casino…) , des parcs ont été aménagés, ainsi qu’une esplanade au bord de la mer pour les plus sportifs d’entre nous.

La Tour Vasco de Gama, l’édifice le plus élevé de la ville (145m)

Le street art, ce mouvement artistique contemporain,  se développe dans les rues, même s’il reste encore méconnu. J’apprécie souvent ces oeuvres humoristiques et originales, qui font naître un sourire sur nos lèvres quand on en croise dans la rue.
Cependant, entre street art et tags grossiers, il n’y a malheureusement parfois qu’un pas… Dans certains quartiers, nous avons vu des églises taggées  et  bien que je ne sois pas croyante, je considère que c’est un manque de respect que de peinturlurer les murs de ces édifices « sacrés ». Peut-être cela ne vous choquera pas, mais je rappelle que c’est  mon avis, personnel, sur le sujet.   🙂

J’ai même trouvé cela étonnant, dans un pays qui possède une aussi forte identité religieuse.

mur d’église taggé dans le quartier de l’Alfama...