Un week-end à Porto: récit et album photos

Une fois n’est pas coutume, j’ai réussi à trier (véritablement et drastiquement) toutes mes photographies de Porto pour vous en faire le récit en un seul article. D’accord, j’ai un peu triché avec mes montages^^!

Pour le coup, vous retrouverez toutes les informations pratiques sur notre séjour (notre budget, nos adresses…) ici. J’ai aussi consacré un article spécifique à notre hôtel (l’un des plus beaux, si ce n’est le plus beau de ceux testés en 2017), et sur le street-art à Porto… Et ici, voici un petit récap’ avec 15 choses à faire à Porto! Le cadre est fixé, découvrons maintenant Porto en quelques mots et clichés. Vous me suivez?

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Jour 1

Réveil matinal, lever difficile. On savoure des pastéis de nata au petit-déjeuner, et le sourire déjà bien béat, on se lance à l’assaut des ruelles vallonnées de la ville.
Première étape: le Mercado do Bolhao, qui ne nous convainc pas vraiment… Un peu trop superficiel à notre goût, on ne s’y attarde pas. On se dirige alors vers la gare, São Bento, la plus belle et originale qu’il m’ait été donné de voir jusqu’à présent. Scènes du folklore local, tout en azulejos bleutés, avec en son coeur, entre-autres, les exploits bien gardés d’Henri le Navigateur… Ici, le voyage commence avant le quai, et nous mène dans le passé.

Emerveillés, comme des enfants, on poursuit la balade dans les rues de Porto. On monte, on descend, on monte, on descend… jusqu’à avoir les mollets tremblotants. De vraies montagnes russes, à l’image des émotions qui m’ empreignent. Le midi, l’orage nous cloue en effet un moment dans l’immense et froide Sé, la cathédrale de la ville. L’instant est saisissant, impressionnant, tant les grondements sont violents. En ressortant, on croisera même une ruelle effondrée… mais une Porto aux couleurs magnifiées, revivifiées, comme si cette grosse douche l’avait purifiée…

On se dirige alors vers le Douro et le mythique quartier de la Ribeira, lové sur ses berges. Un espace incontournable, justement, pour les amoureux des couleurs portuenses, l’un des emblèmes de la ville… Et on comprend l’honneur qui lui est fait, tant ici la moindre faïence attire l’oeil… Plus photogénique, tu meurs!

La faim commence à se faire sentir, nos ventres à tirailler, et près une longue (mais méritée) pause déjeuner, nos pas nous mènent (quel hasard^^ 😉 ) face à la librairie Lello. JK Rowling y a puisé son admiration… L’endroit est en effet un peu magique, assez féérique avec ses volutes de bois, son escalier central monumental et son dôme de vitraux.

Par contre, les touristes s’y amassent désormais, plus soucieux de s’y faire tirer le portrait au bas de ses admirables marches que d’admirer son architecture digne d’un monument historique ou sa collection de livres joliment illustrés. (J’en dégote un sublime pour ma classe, duquel sont déduits les 4 euros du ticket d’entrée).

De vilains nuages gris et menaçants commencent à s’amonceler, on décide de rentrer au Teatro nous reposer…

Pour info, vous pouvez bénéficier d’une visite gratuite de Porto avec un guide sur place pour découvrir la ville en 2h30 environ, n’hésitez pas à en profiter pour réserver vos places c’est ici !

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Jour 2

Porto, Porto, je ne me lasse pas de te contempler « d’en haut ». Ici, au détour d’un chemin, on peut à tout hasard s’engouffrer dans une ruelle débouchant sur un promontoire et surplomber tes toits ocres et tes façades décrépies…

Ce matin, on profite du ciel clément pour prendre le large vers le pont Dom Luis. Je ne suis pas très rassurée sur cette passerelle qui vibre au gré des trams… Pourtant, j’ai du mal à la quitter, fascinée par ces images du Douro qui serpente entre tes deux rives…

On gagne l’opposée, on s’enfonce dans Vila Nova de Gaia. En quelques pas, l’atmosphère a changé… On y retrouve une certaine quiétude, loin des pas saccadés des passants,  du bourdonnement des moteurs, de l’empressement des visiteurs à découvrir les rues de la ville…

On se pose, on hume les senteurs des déjeuners sur le feu, on sourit devant ces portugaises qui frottent leur perron comme si leur vie en dépendait. Loin du bouillonnement portuan, on a l’impression d’avoir changé d’univers, et d’être soudain coincés dans une ellipse temporelle dans laquelle les minutes s’égrènent plus lentement. Les aiguilles de nos montres semblent se figer… On rebrousse chemin.

De l’autre côté du Douro, le rythme est toujours aussi soutenu. Il est presque midi, bientôt, l’un et l’autre seront attablés, mais pour le moment, leurs pépiements donnent vie à Porto… La ville vrombit de l’air insufflé par ses habitants…

On gagne clopin-clopant les Jardims do Palacio de Cristal, plus loin, le long du Douro. Le printemps commence à pointer le bout de son nez: ça et là, quelques fleurs émergent des bosquets. En plein mois de février, on apprécie ces premiers signes de la renaissance de Dame Nature.

Là, sous un soleil encore timide, on prend quelques selfies, on filme le bain des mouettes et les coqs grincheux avant de filer déjeuner pour faire taire les gargouillis de nos estomacs. (En vacances, notre rythme est un peu décalé^^!) Cet après-midi là, on consacre nos pas aux oeuvres de street-art portuenses, mais ça, je vous en ai déjà parlé…

Qu’il va être difficile de te quitter, Porto! Demain, pour notre dernière matinée, nous nous éloignerons un peu et nous irons contempler l’océan à Foz de Douro. Alors ce soir, on s’accorde une dernière promenade entre tes murs, à la lueur des loupiotes… Une balade frisquette, moins hésitantes, aux relents d’hiver et aux consonances désormais plus familières…

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A venir, le dernier article de ce week-end portugais, et quelques embruns marins prélevés à Foz de Douro un doux matin de février.

*Cet article contient un lien affilié 🙂